Des sujets d’inquiétude pour l’Association des retraités
L’ANR est née en 1927 au sein des PTT. Les PTT sont devenus d’un côté La Poste, de l’autre France Télécom puis Orange. Dans les deux cas, technologie, emplois précaires et sous-traitance ont fait fondre les effectifs, donc le potentiel d’adhérents, et ce malgré l’élargissement du public concerné à l’ensemble des secteurs d’activité.
Ajoutons l’interruption des activités durant la Covid, cinq fois plus de noms rayés (décès, cotisations non payées) que de nouvelles adhésions. Résultat, l’ANR 52, qui comptait avant la Covid, 300 adhérents, en totalise aujourd’hui 203 .
Le président, Lionel Maudonnet, a évoqué les conséquences sur la trésorerie, aggravées par l’inflation. L’’ANR propose de s’informer, d’entretenir des liens, de se retrouver, de participer à des activités, d’être conseillé et défendu, de bénéficier d’entraide et de tarifs préférentiels.
Marie-Claude Vattement, secrétaire générale nationale, et Marie-Ange Lombard, déléguée régionale, n’ont pas été plus optimistes, voyant poindre des attaques sur les aides au logement et les pensions de réversion. Bernadette Bouchard et Gérard Delaunay ont été élus au comité.
De notre correspondant