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Des soldes globalement positifs au centre-ville

COMMERCE. Les soldes d’hiver se sont achevés ce mardi 6 février au soir. Au centre-ville, les commerçants interrogés sont globalement satisfaits, même s’il n’y a pas d’euphorie pour autant.

La pastille jaune à – 50 %, la pastille rouge à – 60 %. Et des affiches aux couleurs fluo pour annoncer des opérations de déstockage. Depuis le mercredi 10 janvier, les vitrines du centre-ville devaient attirer plus que jamais le chaland pour les soldes d’hiver. La grande braderie du début d’année s’est achevée ce mardi 6 février au soir, avec des fortunes diverses pour les commerçants.

Soldes à – 50 % d’entrée, une stratégie payante

« Dans l’ensemble, c’est satisfaisant, j’ai bien déstocké », indique Nathalie Labreveux. La gérante du magasin Passion chaussures, rue Gambetta, a eu du monde dès le début des soldes, alors qu’elle affichait – 30 % de remise, jusqu’aux derniers jours avec des – 50 %, ce mardi 6 février sur tout le magasin. A la surprise d’Agnès, une cliente, qui allait peut-être craquer sur une paire de chaussures qu’elle croyait non soldée.

Même sentiment de satisfaction chez Hipster, rue du Docteur-Mougeot, avec une stratégie différente : pour le deuxième hiver d’affilée, les soldes étaient à – 50 % durant les quatre semaines, ce qui a attiré du monde. « Le froid du début des soldes a été positif pour nous, les clients avaient besoin de vêtements chauds », sourit Stéphane Huguenin, le co-gérant. « On a eu un premier jour comme on en avait pas eu depuis longtemps, et un premier samedi qui a été très bon aussi », reprend le responsable, adepte ni des ventes privées, ni du Black friday, ni des soldes flottants et qui installait mardi 6 février, aux côtés de ses collègues, la nouvelle collection avec enthousiasme.

Chez Etam, en revanche, les ventes privées représentent une stratégie qui a permis au magasin, ouvert seulement depuis mai 2023 rue Gambetta, de se constituer une clientèle. Cerise sur le gâteau, les soldes fraîchement achevés ont fait office de « bon mois », selon les mots de la responsable adjointe, Céline Aubert : « On a élargi le fichier clients, avec des personnes qui ont découvert le magasin. » Notamment les derniers jours avec du – 50 % à tous les étals.

Moitié prix, une obligation lorsque le budget vêtements n’est pas extensible. « Les gens cherchent des prix plus qu’un article », confie cette autre commerçante du centre-ville, qui a commencé à – 40 % pour finir à – 60 %, avec à la clé des « soldes compliqués » et le sentiment de ne pas avoir réussi à bien déstocker. « Les gens ne se lâchent pas. Ils achètent une paire et c’est tout, au lieu de deux ou trois comme ça peut se faire habituellement », reprend Nathalie Labreveux.

Et il faut pourtant faire de la place dés à présent pour la nouvelle collection. Et pour certains, préparer les allées aux couleurs de la Saint-Valentin.

N. F.

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