Des questions sans réponses après la destruction d’un calvaire à Lavilleneuve-au-Roi
FAITS DIVERS. Acte de vandalisme ou simple accident de la circulation ? L’imposant calvaire en pierre situé sur le chemin blanc (chemin de Maranville), à Lavilleneuve-au-Roi, près de Colombey, a été retrouvé à terre la semaine dernière, tombé de son socle et brisé en plusieurs morceaux.
L’agriculteur qui a fait cette triste découverte a aussitôt prévenu le premier adjoint au maire, Jean Bourdon, qui a déposé plainte à la gendarmerie de Colombey mercredi 28 septembre : « Comme je l’ai expliqué aux gendarmes, on voyait des traces de roues fraîches dans l’herbe les jours qui ont suivi cette découverte. Elles faisaient face au calvaire. C’est ça qui est bizarre. Ce n’étaient pas des traces de tracteur, car ce chemin n’est entouré que de cultures, ça aurait pu être un accident, mais c’étaient les traces d’un gros véhicule, type 4×4. Si c’est intentionnel c’est grave ».
D’autres habitants, qui ont l’habitude de se promener le long de ce chemin rural, préfèrent opter pour la thèse de l’accident (« un demi-tour sur le chemin et une malencontreuse marche arrière, par exemple » nous explique une habitante rencontrée sur place). Cette thèse paraît néanmoins peu probable au vu des traces retrouvées, et surtout compte-tenu de la robustesse de cet édifice en pierre, lourd de plusieurs centaines de kilogrammes et haut d’au moins quatre mètres. Il semble par ailleurs inconcevable de faire une marche arrière précisément à cet endroit du chemin, au niveau du calvaire et du grand noyer situé juste derrière, alors qu’il y a toute la place autour (prés et cultures) pour la faire. L’enquête est en cours.