Des objectifs toujours élevés pour le CVB 52 HM

Les dirigeants du CVB 52 HM, ainsi que le nouveau capitaine, Daniel McDonnell, étaient présents lundi 2 octobre pour présenter la saison 2023-2024. Avec un effectif intéressant, les Haut-Marnais, finalistes l’an passé, visent à nouveau les sommets. Tour d’horizon avant le Tournoi international.

Le premier sujet abordé, lundi 2 octobre, a été la possible délocalisation des matches quand un spectacle ou plus généralement un événement est organisé à Palestra. « Nous nous sommes revus avec l’Agglomération, le 27 septembre, au sujet de l’article 9 qui est la délocalisation. Encore une fois, nous sommes favorables aux spectacles », résume Bruno Soirfeck, le président cévébiste. Les dates ont été données pour la saison 2023/24, en sachant que les “play-off” demeurent des périodes difficiles à anticiper entre domicile et extérieur. La coupe de France et la coupe d’Europe se tiendront en semaine. « Notre objectif est de jouer tout ici. Nous sommes le club qui a fait le plus de matches l’an dernier », poursuit le président, qui estime qu’un match déménagé coûterait entre 50 000 et 70 000 €. Sans parler des contraintes d’aller, pour les professionnels, s’entraîner à Jean-Masson, avec les amateurs et les écoles.

Les partenaires et les supporters en avant-première

Les partenaires (institutionnels, privés), lundi midi, et les abonnés et les groupes de supporters, lundi soir, ont pu découvrir les visages des joueurs de la nouvelle saison, avec la présentation des nouveaux maillots. Il manque à ce jour deux joueurs, Niko Suihkonen, qui participe aux tournoi de qualification olympique avec la Finlande, et Patrick Gasman, qui profite de quelques jours de vacances bien méritées après la victoire et son titre de MVP à la NORCECA Pan American Cup. Tout le monde sera là pour la Supercoupe.

Un Tournoi international juste avant la saison

Le Tournoi international, comme tous les ans, se déroule de vendredi 6 à dimanche 8 octobre, à Palestra. Outre le CVB, Nancy (Ligue B), les Allemands de Friedrichshafen et les Tchèques de Prague seront de la partie. Après leur succès au tournoi du Plessis-Robinson, les Chaumontais vont tenter de continuer sur la bonne vague devant leurs supporters. « Nous allons affronter des équipes un petit peu plus fortes qu’au Plessis, où les deux équipes parisiennes n’étaient pas au complet », explique le manager, Jiri Cerha. Puis viendra la Supercoupe, le 13 octobre, à Tours, avant les deux premiers matches de championnat, le 21, contre Saint-Nazaire, et le 28 face à Narbonne, dans un championnat qui se finira fin avril en raison des Jeux olympiques. D’où la politique chaumontaise depuis plusieurs saisons d’avoir une profondeur de banc.

Quel niveau pour le CVB ?

« Nous visons à nouveau le Top 4 du championnat et nous allons nous battre pour les titres dans toutes les compétitions, avec la coupe de France, la coupe d’Europe. On a fait une équipe homogène et cela me plaît », poursuit le président, dont la structure passera d’association en société cet été. La baisse de la masse salariale n’a pas empêché un recrutement judicieux de treize joueurs. « Les équipes les mieux armées financièrement sont Tours, Montpellier et Tourcoing. Nice est celle qui a connu le plus de difficultés. Mais il y a toujours une surprise, comme Saint-Nazaire, l’an passé », enchaîne le manager.

Un capitaine ambitieux

Pour Daniel McDonnell, champion de France avec le CVB en 2017, et qui en est à sa troisième venue en Haute-Marne « Chaumont est ambitieux et veut un titre. C’est la première fois de ma carrière que je suis capitaine. Cela me donne plus de responsabilités et c’est un honneur. Nous avons un bon mélange entre expérience et jeunesse. Ceux qui ont perdu en finale, l’an passé, et qui sont toujours là, ont faim de titres. Les nouveaux vont vouloir se montrer. Il y a eu une bonne cohésion dès le départ, à l’image de l’école de Gendarmerie. Depuis mon premier passage, le CVB a bien évolué, avec Palestra, l’organisation plus structurée, la salle de musculation sur place, les voyages. C’est pourquoi je suis là », explique l’un des quatre Américains de l’effectif.

Nicolas Chapon

n.chapon@jhm.fr