Des interrogations mais pas d’inquiétude pour les volleyeurs de Chaumont
Une défaite en trois sets du Chaumont VB 52 Haute-Marne reste toujours source de questionnement, tant elles restent assez peu courantes depuis son accession en Ligue A en saison régulière. Celle subie à Nantes, samedi 3 décembre, n’échappe pas à la règle.
En s’inclinant en trois sets face à Nantes, samedi 3 décembre, le Chaumont VB 52 Haute-Marne a concédé sa plus large défaite de la saison en championnat. Un revers déroutant, puisque jusqu’à présent, l’équipe cévébiste, leader au classement, était toujours parvenue à tirer au moins un point à chacun des rendez-vous honoré lors des dix premières journées.
Un revers en trois manches sèches qui peut donc paraître un peu plus “traumatisante” qu’à l’habitude, d’autant plus qu’elle reste rarissime pour le club chaumontais ces dernières années. Les Haut-Marnais n’ont perdu “3 sets à 0” qu’à… trois reprises en saison régulière depuis 2020/2021. Une saison durant laquelle les hommes de Silvano Prandi n’avaient même jamais cédé le moindre match en trois sets secs durant la première partie de saison. Une performance qu’ils avaient d’ailleurs déjà réalisée également lors de la saison 2018/2019.
Même lors de ses débuts parmi l’élite, le CVB 52 n’a jamais été facile à amadouer, y compris par les adversaires les plus prestigieux. Lors de ses deux premières année en Ligue A, la formation alors guidée par Nikola Matijasevic ne s’était inclinée qu’à deux reprises sur le plus large des scores en saison régulière (les deux fois face à Paris d’ailleurs).
Nantes en bourreau
Depuis onze ans et l’arrivée de Chaumont au plus haut niveau national, le nombre de matches se terminant en trois sets tourne autour d’une moyenne de 60 par saison régulière, soit un peu plus de quatre matches en moyenne par équipe. Or, le CVB 52 n’a connu qu’à deux reprises un maximum de quatre défaites en trois sets sur une saison régulière : en 2014/2015 (lorsqu’elle n’avait pas accédé aux “play-off” pour la seule fois de son histoire en LA) et en 2019/2020 (la saison stoppée par le Covid).
Depuis son accession, sur les 91 défaites encaissées en saisons régulières par les Haut-Marnais, seules 19 ont tourné au plus court.
Quand certains clubs ont, eux, connu des exercices cauchemardesques : Cannes et ses 15 revers en trois sets en 2021/2022, voire les 13 de Sète (2018/2019), de Narbonne (2016/2017) ou de Nancy (2015/2016), soit quasiment autant que Chaumont en onze ans.
Enfin, Tours reste l’adversaire qui a le plus souvent réussi à faire plier Chaumont en trois sets : trois fois. Autant que… Nantes qui l’a rejoint dans cette nouvelle statistique cévébiste, depuis samedi dernier.
Laurent Génin