Des haies d’arbustes pour lutter contre la renouée du Japon

ENVIRONNEMENT. Jeudi 7 avril, la Ville organisait un chantier participatif près du canal, là où un autre  avait permis de retirer la renouée du Japon, mi-décembre. De nombreux arbustes aux essences différentes ont été plantés.

Le 15 décembre 2021, la Ville de Saint-Dizier organisait un chantier participatif, près du canal. La mission confiée ce jour-là aux participants était très simple : l’arrachage de la renouée du Japon. Une plante « assez jolie, qui peut être décorative, mais elle est surtout très invasive », explique Domithile Guinoiseau, élue déléguée à la transition environnementale. Pour preuve le travail colossal nécessaire à l’époque pour dégager ses rhizomes. Depuis cette opération, les services techniques opèrent un entretien régulier pour éviter sa repousse.

Plantation d’arbustes

Jeudi 7 avril, un nouveau chantier participatif était organisé, au même endroit, sur la parcelle communale rue Lamartine, entre l’Ornel et une nouvelle brasserie. Malgré la météo, une dizaine de personnes sont présentes sur place. Outre le service espaces vert de la Ville et l’élue, il y a des représentants d’associations : Belles Forêts sur Marne, La Gaule marnavalaise, le Mouvement pour une alternative non-violente (MAN)… La mission du jour : la plantation d’arbustes de différentes essences. Cornouiller, laurier-tin, bois-joli, spirée, cognassier… La tâche n’est pas simple, le remblai se fait sentir : « Le sol est donc très dur, et la terre argileuse », indique Cindy Lamamy, responsable du service Espace public pour la ville. « Il faudrait une mini pelle pour creuser », s’en amuse un des bénévoles.

Une fois le geste en main, les plantations avancent bien. Trois lignes, chacune espacée d’un mètre, se forment distinctement. Un gros entretien sera nécessaire par la suite, notamment en terme d’arrosage, à cause du sol comme évoqué un peu plus tôt.

La haie comme solution

Une fois qu’ils auront poussé, ces arbustes formeront une grande haie : « C’est un habitat qui disparaît de plus en plus », déplore Cindy Lamamy, alors qu’elles sont si importantes, « notamment pour les insectes », comme le rappelle un de ses collègues. Une opération de ce type avait été réalisée en septembre 2021, entre le Deauville et l’ancien hôpital, rue de l’Ancien-Port-de-la-Marne. Surtout, la haie apparaît comme l’une des meilleures solutions pour empêcher – ou du moins freiner – la prolifération de la renouée du Japon.

Au même endroit, fin mars, les services des espaces verts ont créé une mare stagnante, « pour permettre aux amphibiens de s’installer ». Et ce n’est pas fini : « 400 végétaux seront plantés sur le côteau. Il y aura également une prairie fleurie. Et à côté de la brasserie, du gazon », conclut Cindy Lamamy.

Louis Vanthournout

l.vanthournout@jhm.fr