Des gestes qu’il faut connaître
Mercredi 5 juillet, l’Afpan a organisé pour ses salariés et ses bénévoles une formation aux premiers secours. Les gestes qui sauvent ont été présentés et les participants ont eu le loisir de s’exprimer pour compléter la formation par des questions judicieuses. Les participants ont répondu aux sollicitations de l’animateur pour servir de cobaye lors de différentes mises en scène de situations telles que le massage cardiaque, la mise en PLS (position latérale de sécurité) ou l’utilisation d’un défibrillateur, nouvel outil qui multiplie par quatre les chances de survie en cas d’arrêt cardiaque, mais qui mérite une présentation pour être utilisé rapidement et correctement. L’importance d’une intervention rapide et efficace n’est plus à démontrer et notre pays n’est pas à la pointe, comparé à des pays voisins où 80 % de la population est formée, contre la moitié chez nous. A savoir que quand on est témoin d’un évènement jugé grave, il faut composer le 15, le 18 (ou le 112 dans les pays de l’Union européenne), en préparant des réponses au “où, qui, quoi ?” qui serviront à l’opérateur. Apprendre à détecter un arrêt cardiaque, une perte de connaissance, un AVC, intervenir sur une hémorragie externe, une brûlure, une fausse route font partie des thèmes abordés. Quand on sait que les chances de survie passent de 4 à 40 % si les premiers gestes de secours sont dispensés.
Une application sur smartphone pour sauver des vies, “Staying Alive”, donne le rythme à suivre pour effectuer un massage cardiaque, mais pas seulement. Elle localise aussi les emplacements des défibrillateurs les plus proches.
Les personnes qui souhaitent bénéficier d’une (rapide) formation peuvent s’adresser à la Protection civile, à la Croix-Rouge ou bien encore aux sapeurs-pompiers locaux.