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Des déçus – L’édito de Christophe Bonnefoy

Didier Deschamps ne pouvait bien sûr pas emmener en Russie 20 attaquants, 23 milieux de terrain, 18 défenseurs et 12 gardiens de but. Il était donc évident que l’annonce du groupe France, hier soir, allait faire des déçus, des aigris même. Mais les choix sont nécessaires, même si par définition ils en laissent certains sur le bord du terrain.
Il y a ceux qui ont cru pouvoir en être, mais ont en fait pris leurs désirs pour des réalités sans vraiment casser la baraque durant la saison. D’autres, qui auraient pu prétendre tenir leur place, mais dont les jambes ont lâché au moment le plus malvenu. D’autres, encore, ont été excellents avec leur club, mais se sont heurtés à un véritable embouteillage au poste qu’ils convoitaient chez les Bleus. Et quelques-uns, qui ont vaillamment gagné leur place alors qu’ils n’étaient pas forcément attendus.
Didier Deschamps a tranché. On pourra toujours approuver ou contester, couper les cheveux en quatre, jouer les sélectionneurs à la place du sélectionneur. Seul l’avenir dira si ses choix étaient les bons. Comme pour Aimé Jacquet en 1998.
En attendant, à moins d’un mois du début de la Coupe du monde de football, débute maintenant ce travail qui devra permettre de peaufiner les stratégies et renforcer la cohésion. Avec Thauvin et Fekir, mais sans Rabiot ni Lacazette, relégués au rang de suppléants. Autrement dit d’absents probables du côté de Moscou. Surprise : il faudra apprendre à connaître Pavard et Nzonzi – et surtout regarder à la loupe de quoi ils sont capables avec les Bleus. Un savant mélange, au final, entre expérience de ceux qui ont presque tout gagné en club et l’envie de tout chambouler de ceux qui ont tout à prouver en bleu. Mais surtout, au sein d’un groupe qui vit bien. C’est le leitmotiv de Deschamps.

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