Des clés sous le sapin 
des 4 Pattes…

L’association 4 Pattes au pays des 4 lacs, qui a pris à bras le cœur la cause animale sur le bassin langrois, s’est vu attribuer un local par la municipalité. 
Un joli cadeau sous le sapin de l’association qui y fera un refuge provisoire.

Voilà une année qui commence bien pour l’association Les 4 Pattes au pays des 4 lacs. En effet, l’association s’est vu octroyer un local par la municipalité langroise.
 «Nous avons reçu les clés, fin décembre, des locaux qui abritaient, avant, la radio locale, Radio Pays de Langres. C’est une excellente nouvelle car nous avions besoin d’un espace de stockage et d’une salle de soins pour les animaux que nous recueillons», explique Marjorie Gauthier, présidente fondatrice de cette association qui a pris fait et cause pour les animaux abandonnés et/ou maltraités par leurs maîtres.

Mais une fois les locaux visités, la présidente y a vu bien plus que cela : «Nous allons effectivement organiser les lieux de manière à avoir un lieu de stockage et une salle de soins mais nous installerons également un refuge où nous pourrons accueillir une vingtaine de chats et un chien.»

Ouverture espérée mi-février

Le local, situé rue Jean-Tabourot, n’est pas de première fraîcheur et les travaux sont assez importants mais tout cela n’effraie en rien la présidente et son équipe. «Nous avions conclu, avec la mairie, qu’elle nous fournirait les matériaux et que nous prendrions en charge les travaux. Mais les services techniques ont commencé le travail ce qui est vraiment­ un beau geste.»

Un beau geste effectivement car il faudra refaire ce local du sol au plafond avant l’ouverture, que la présidente espère mi-février «si le préfet donne son accord». Ce refuge sera provisoire car l’association a un projet de construction à Hortes, qui devrait pouvoir sortir de terre fin 2016, si les demandes de subventions sont accordées.

Une convention avec Langres

«En attendant, avec ce local langrois, nous serons en capacité de fournir un toit aux animaux proposés à l’adoption», explique Marjorie Gauthier. Car, en effet, l’association a une dizaine de chats et trois chiens qui attendent de trouver une maison chaleureuse et accueillante. Créée en 2009, l’association recueillait les chats ou chiens blessés ou abandonnés mais depuis elle a fait du chemin.
 «Quand nous nous sommes structurés, nous avons décidé d’agir en amont en stérilisant toutes les mères que nous pouvions. Puis l’idée d’une convention est venue ce qui donnait un cadre plus précis et surtout des objectifs.» La mission qui est donnée à l’association dans cette convention est d’attraper les chats errants, de les emmener chez un vétérinaire où ils sont castrés (ou stérilisés) et marqués pour être identifiés avant d’être relâchés à l’endroit de leur capture ou proposés à l’adoption. «Cela dépend s’ils sont sociables ou pas.»
 Ainsi la première convention a été signée avec Laferté-sur-Amance, en 2013, où l’association s’engage à prendre en charge une dizaine de chats, suivie de celle de Coiffy-le-Bas pour le même nombre de bêtes et dernièrement celle de Langres pour 50 chats. «MM. Quarrey et Tresse se sont beaucoup investis pour que cette convention avance bien», souligne encore Marjorie Gauthier. Bref l’association aura donc bien du travail sur la planche qu’elle développera lors de son assemblée générale, ouverte au public, qui se tiendra le 16 janvier, à la salle Adam.

Patricia Charmelot

L’association démarrera ses travaux la semaine prochaine et toutes les bonnes volontés pour les aider seront les bienvenues.
Pour tous renseignements sur l’association : www.les4pattesaupaysdes4lacs.fr

Vente d’animaux : 
la législation se resserre…

Voilà une nouvelle qui va enchanter certains et faire déchanter d’autres. A partir du 1er janvier 2016, les règles du commerce de chiens et de chats sont renforcées. Une mesure prise «pour garantir la santé, le bien-être et la traçabilité de la filière», explique le texte du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. Dorénavant on ne pourra plus vendre une portée comme cela. «Les éleveurs et établissements de vente sont les seuls autorisés.» Pour pouvoir vendre un animal il faudra être déclaré à la Chambre de l’agriculture et donc avoir un numéro de Siren ; disposer des connaissances et compétences requises ; disposer de locaux conformes aux règles sanitaires et de protection animale ; et les animaux vendus devront être identifiés et âgés de plus de 8 semaines.