Des chiffres confidentiels qui interrogent
Lundi 17 janvier, une assistante maternelle de 62 ans a contacté la rédaction pour parler de l’école Herriot. En charge de plusieurs enfants issus de cette école, la sexagénaire est étonnée de voir l’établissement toujours ouvert alors que de nombreux cas de Covid ont été signalés. « Lundi dernier (10/01 ndlr),quatre cas en grande section. Mardi (11/01), cinq cas encore en grande section, jeudi (13/01), sept cas toujours en grande section, et aujourd’hui (17/01) c’est huit. Je ne comprends pas que l’école soit encore ouverte. Les enfants se contaminent entre eux et ils risquent de le passer à des adultes. Je suis vaccinée, mais je n’ai pas envie d’attraper ce virus. Je pense que toute l’école est contaminée. Nous, nous subissons cette situation et ce n’est pas normal. Il faut protéger les enfants, mais aussi les adultes. »
Pour Delphine Faieta, directrice de l’école, il faut se tourner vers le protocole sanitaire actuel. « Cette dame doit aller sur le site de l’Education Nationale pour avoir tous les renseignements qu’elle souhaite. Les chiffres sont des informations confidentielles que je ne peux divulguer. »
Sur le site du gouvernement, il est expliqué sur un document en date du 12 janvier 2022, qu’au sein des écoles maternelles et élémentaires, et dès lors que seuls sont admis des élèves dont les parents attestent réaliser une surveillance par autotests, il n’y a plus lieu de fermer automatiquement la classe si trois cas positifs sont identifiés.
Toutefois, en fonction de la situation, en présence par exemple d’un très grand nombre de cas, et d’une analyse partagée entre les différents acteurs prenant part à la gestion de la situation (éducation nationale, ARS, préfecture), des mesures de gestion supplémentaires dont, par exemple, la décision de suspension de l’accueil de tous les élèves d’une classe, d’un niveau ou d’un établissement scolaire ou la mise en place d’une opération de dépistage ciblée, peuvent être décidées.
Caroline M.Dermy