ANCT : des aides nationales déclinées sur mesure
Le directeur général de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) est en Haute-Marne ce 14 avril. Il visite les sites qui ont bénéficié d’aides financières pour mener à bien leurs projets, à Chaumont et Nogent.
Stanislas Bourron a pris ses fonctions de directeur de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) il y a quatre mois. Depuis, il s’est lancé dans un « Tour de France » afin de découvrir – en présence des élus et agents de l’État – les projets aidés. « Nous faisons du sur mesure », exposait-il lors d’un point à la veille de sa visite en présence de la préfète, Anne Cornet.
Ce vendredi 14 avril, Stanislas Bourron parcourra Chaumont pour y voir les réalisations rendues possibles grâce au programme « Petite ville de demain », au travers d’un parcours passant par l’ancienne école Michelet, la rue Victoire de la Marne et la Place de Arts. Puis cap sur Nogent l’après-midi, afin de découvrir les Forges de Courcelles. Une découverte suivie du premier comité de pilotage de l’appel à manifestation d’intérêt « Rebond industriel » dans l’amphithéâtre de l’UTT en présence d’élus.
Une boîte à outils
La Haute-Marne a bénéficié de « 50 millions d’euros répartis sur différents dispositifs : sous forme d’aides à l’ingénierie, de financement de chefs de projets, pour France service, les Tiers-lieux et l’organisation de projets dans Cœur de Ville à Saint-Dizier ou à Chaumont. Les montants sont extrêmement variables et vont de quelques milliers d’euros pour de l’ingénierie à 20 millions sur Saint-Dizier ou 26 sur Chaumont. C’est une boîte à outils qui s’offre aux acteurs du territoire », se réjouit la préfète, Anne Cornet, à la veille de cette visite.
Ce vendredi doit être mis en exergue Territoire d’industrie. « Un élément important pour un département qui doit reconvertir ses lieux d’industrie et offrir de nouvelles formes d’industrie. L’illustration des forges de nouvelle génération au bénéfice d’activités de pointe pour l’automobile ou l’aéronautique, dans un contexte de verdissement des process industriels, illustre bien l’accent que l’on veut aussi mettre sur ce dispositif qui permet de garder un caractère industriel tout en évoluant », conclut la préfète.
S. C. S.