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“Derrière les apparences”, premier rôle et dernière prise

Muriel Brino et Philippe Morand sont les deux personnages principaux.

TRIANGLE. L’acteur Philippe Morand et l’équipe du film “Derrière les apparences” tournaient la dernière séance du film, mardi 16 juillet 2019, dans l’après-midi, à Orconte. Il s’agit du premier rôle principal dans un long-métrage pour l’acteur marnais.

Ça rigole à souhait, mardi après-midi, dans cette maison particulière, à Orconte. Entre l’acteur marnais Philippe Morand et l’équipe du tournage de “Derrière les apparences”, c’est l’entente parfaite. « Après trois ans de tournage, des liens se créent. C’est une vraie aventure humaine, ce sont devenus des amis », confie l’acteur. Philippe ? David plutôt, personnage principal du premier film réalisé par Muriel Brino et Aurore Weber.

Un premier rôle dans un long-métrage, une première pour l’acteur marnais, qui achevait mardi après-midi les derniers plans de ce drame. Les deux réalisatrices ont ajouté une dernière scène et c’est donc le début du film qui était tourné à Orconte. On y voit donc David, dont la femme est enceinte de leur second enfant. Sa femme va mourir dans un accident de voiture et David va élever seule son premier enfant, Emma, pendant trois ans. Il va se rapprocher de sa meilleure amie, Rebecca, interprétée par Muriel Brino.

« Le mot d’ordre, c’est le jouer vrai »

Un drame inspiré d’une histoire vraie, qui s’est passée en Moselle. C’est dans ce départemental, ainsi qu’en Meurthe-et-Moselle, dans la Marne et en Bourgogne, que ce film a été tourné. Dans cette dernière scène (le début du film), Rebecca rend visite à David dans sa cuisine. Un échange d’une trentaine de secondes, rapide. Mais l’exigence du tournage est réelle. Léone Marino, vice-président Arts’sociation, qui porte le film, cache le micro derrière un décor. Fred Baudart, un des acteurs du film, également petite main sur le tournage, s’assure du respect du scénario. On modifie telle position. On ajoute une phrase. « Le mot d’ordre, c’est le jouer vrai. Ce sont deux réalisatrices tellement pointilleuses, c’est super ! », confie Philippe Morand.

Dernier jour de tournage, mardi 16 juillet 2019, à Orconte.

Une exigence d’authenticité, également par rapport à l’histoire vraie : pendant trois ans, David va élever seule sa fille. Avec un tournage de trois ans, « on est en temps réel », indique Aurore Weber. « On a pris le temps de modifier notre scénario », reprend Muriel Brino, qui prône avec toute l’équipe une indépendance scénaristique, avec les obstacles financiers que cela incombe. Mais c’est aussi le prix de la liberté de ton et de choix. Sur Philippe Morand ? « Il est très sincère, très vrai. il fait ce qu’on lui dit. Bon, il est bavard il faut parfois le faire taire ! » Alors que le tournage s’achève, ce sont à nouveau les rires et l’émotion qui priment. « Avoir le rôle principal masculin a été énormément d’émotion… »

N. F.

n.frise@jhm.fr

Dix ans après, un grand rôle

Dix ans que Philippe Morand a mis sa carrière de formateur en ébénisterie de côté pour se consacrer à sa passion, le cinéma. « J’ai toujours voulu être acteur, et ce depuis l’âge de 8 ans. J’ai été boucher, puis formateur en ébénisterie. » Depuis, il a enchaîné pièces de théâtre, courts-métrages, interventions dans les écoles, tutos et films, pour vivre de sa passion. A partir de la rentrée, il va réaliser des courts-métrages à l’école (nous y reviendrons à la rentrée de septembre). En 2021, Philippe Morand enchaînera un deuxième long-métrage, signé des mêmes réalisatrices, avec “Un sourire de licorne”. Agnès Soral (entre autres) est à l’affiche de ce film pour lequel une cagnotte leetchi a été ouverte : www.leetchi.com/c/un-sourire-de-licorne.

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