Derrière le candidat de « l’être humain en premier »
Le comité de soutien haut-marnais à Fabien Roussel a été présenté samedi par le secrétaire fédéral du Parti communiste français, Gérard Mattera.
Voilà quinze ans qu’il n’y avait pas eu de candidature communiste à la présidentielle. Ce candidat, c’est Fabien Roussel, « un homme du peuple, un homme formidable que j’ai côtoyé avant qu’il ne soit secrétaire national, et qui a été désigné par 82 % des communistes », expose Gérard Mattera.
Le secrétaire fédéral du Parti communiste français en Haute-Marne avait organisé, samedi 22 janvier, à Chaumont, une conférence de presse pour présenter le Comité haut-marnais des jours heureux, comité de soutien au député du Nord. « Les jours heureux, cela fait référence au programme du Conseil national de la Résistance, c’est-à-dire la mise en place de la sécurité sociale, le statut des fonctionnaires, ou encore la nationalisation d’EDF », rappelle l’élu joinvillois.
« Sans spéculation financière »
Adhérents, sympathisants, citoyens, « tous ceux qui ont le souci de l’être humain en premier sont invités à nous rejoindre », précise Gérard Mattera, qui annonce que Fabien Roussel « aura des parrainages de maires de Haute-Marne ».
Entouré de Martine Artillon, Edouard Gonzalez, Franck Monasse, Sybille Patin et Alain Sanrey, le secrétaire du PCF 52 – jusqu’au prochain congrès – rappelle quelques propositions parmi d’autres de Fabien Roussel : « La TVA à 5,5 % sur l’énergie, la renationalisation d’EDF et de certaines banques et assurances, une sécurité sociale gérée uniquement par les syndicats de salariés et d’employeurs, un service de l’eau national et sans spéculation financière, des vaccins ouverts à toute la planète… »
« Juste et équitable »
D’une façon générale, expliquent ses camarades haut-marnais, c’est un service public « de qualité et de proximité », avec pour seul ambition « le bien être des populations locales et des personnels », qu’il s’agisse de la santé, du transport ou de l’énergie, que défend la candidature communiste. « Il faut une répartition juste et équitable des richesses produits par le monde du travail », insiste Gérard Mattera.
L. F.