Depuis 30 ans, Éric suit le CVB 52 partout en France
C’est une figure forte du supportérisme à Chaumont. Éric Thevenot suit le CVB 52 depuis près de 30 ans. Il se confie et pointe l’évolution du club de la Ligue B jusqu’à aujourd’hui.
Éric Thévenot, n’est un fan comme les autres. Il est depuis 1996 un fervent supporter du Chaumont Volley-ball 52. « Mon filleul était ramasseur de balle au club, c’est comme ça que je me suis passionné pour ce sport. Avant c’était le football de haut niveau à Chaumont, maintenant il n’y en a plus. J’ai souhaité quand même voir du sport, c’est tombé sur le volley. » Le retraité de 63 ans, qui travaillait dans le passé en tant qu’artisan-taxi à Chaumont a créé une friterie à Villiers-le-Sec.
« Jean-Masson c’était un chaudron »
80 déplacements au compteur pour suivre le CVB52
Toutes les deux semaines, il voit son équipe jouer à domicile pour son plus grand bonheur. Il lui arrive aussi de faire les matchs à l’extérieur. « Je connais toutes les salles de France de Ligue A et B. Quand je vais voir les joueurs à l’extérieur, j’en profite pour visiter pendant plusieurs jours », complète le féru de sport. Depuis 30 ans, il a réalisé environ 80 déplacements de Narbonne, en passant par Tourcoing et même Ajaccio. « J’en ai fait beaucoup des déplacements en voiture ou en car. On était plusieurs à y aller. Quand je me suis rendu en Corse j’en ai profité pour passer huit jours là-bas. »
Preuve de sa passion, son bras droit est tatoué d’un ballon de volley et du viaduc.
Pour les habitués de la salle Jean-Masson, Éric est connu de tous. Il a tenu la buvette pendant dix ans. Il a connu les saisons compliquées en Ligue B et les grands moments dans le « Chaudron ». L’ancienne salle de 900 places portait ce nom car l’ambiance y était bouillante. Mais voilà, il y a quelques années, le club a déménagé dans la toute nouvelle salle : Palestra. Une salle plus grande et surtout plus adaptée à la pratique du volley : « Jean-Masson, c’était bien pour la Ligue B (2e division). Mais cela devait changer. Il fallait des infrastructures plus performantes pour jouer au haut niveau et que le club grandisse. L’ancienne salle était trop petite, y compris les vestiaires. À la buvette tout le monde se marchait dessus. Après, c’était une vraie caisse de résonance d’où le nom « le Chaudron » ». Il a même une anecdote sur les points gagnés par Chaumont : « Le plafond était assez bas, les adversaires s’en plaignaient assez souvent. Il est arrivé au CVB de gagner un point parce que le ballon touchait le plafond. »
Manque d’ambiance à Palestra pour le CVB 52
Le nouveau complexe Palestra est maintenant souvent pointé du doigt pour son manque d’ambiance : « Dès que ça perd, on entend plus rien. C’est ça qui m’embête un peu. » Cette année, Chaumont est premier de la Ligue A et devra passer par des playoffs pour gagner le titre : « Maintenant faut les gagner les trophées, on a été quatre fois en finale, sans réussite. » Éric sera bien présent ce samedi 2 mars à 20 h à Palestra pour la rencontre contre Poitiers avec une envie, celle d’encourager encore plus fort son équipe de cœur.
Julien Voirin