« Dépassement de soi » : le Hiit & Flex idéal pour « les gens pressés » -messieurs bienvenus
L’attelage d’acronymes anglo-saxon Hiit & Flex désigne un « entraînement fractionné à haute intensité ». Pilote des séances langroises, Mailys Horiot indique qu’elle les a mises sur pied « pour les gens pressés » : en 1 h, on brûle des graisses, on libère de l’endorphine, et on recharge les accus. À condition d’avoir le cœur en bonne santé.
« Il faut aimer le dépassement de soi ». Le pilote des séances langroises de Hiit & Flex Mailys Horiot prévient que les efforts demandés, entrecoupés de pauses, emballent le cœur : le Hiit & Flex est devenu « une méthode de sport à haute intensité ». Au programme : « du cardio, du renforcement musculaire, de l’assouplissement », autant d’ingrédients qui vont se succéder dans une séance d’une heure, à l’Espace Harmonie. De ce shaker, résulte un cocktail destiné à « brûler des graisses » donc à perdre du poids, à faire travailler les muscles, à les étirer, et à gagner en souplesse. Si l’effort est « intense », il équivaudra en réalité à un tiers de l’heure de Hiit & Flex, les 40 minutes restantes étant consacrées à des pauses repos. « J’ai vraiment lancé ces séances pour les gens pressés ». Histoire qu’ils se reboostent le temps de la pause méridienne. Alors, certes, lorsqu’on n’a pas la frite, on peine à imaginer la retrouver tant on sait que le muscle cardiaque va être sollicité. A priori que Mailys bat en brèche. Au contraire, explique-t-elle, « on libère pas mal d’endorphine (« l’hormone du bonheur » NDLR) ». En clair, au contraire, « on repart en forme ».
Soulever des poids, l’obsession des garçons ?
« Pour participer à des séances de Hiit & Flex, il faut être habitué aux pratiques cardio ». Pour résumer, insiste Mailys, « porteurs de pathologies cardiaques, par exemple personnes équipées de pacemakers s’abstenir ». En revanche, hommes et femmes et de tous âges peuvent s’essayer à la méthode. Il se trouve que les élèves des Mailys ont au demeurant « entre 50 et 60 ans ». Toutefois, il lui semble que « les messieurs ne jurent que par les salles de sport pour y soulever des poids ». Elle a constaté que « s’ils ne sont pas entraînés par leurs femmes, ils ne viennent pas ». Sachant, nuance-t-elle, qu’il manque peut-être au centre-ville langrois les profils professionnels qui pourraient trouver de l’intérêt à cette recharge express des batteries. En tout état de cause, l’éducatrice sportive titulaire d’un certificat de qualification professionnelle de la fédération d’éducation sportive physique et de gymnastique volontaire, veille aux signes de dépassement des limites de ses élèves, frontières qu’ils sont précisément enclins à enjamber sous le coup de l’émulation de groupe, de l’adrénaline qui monte et de la playlist musicale qui, à elle seule, vous fait décoller le moral qui vole en rase-mottes. « Ça peut arriver surtout quand le petit-déjeuner a été trop léger ». Déjà sophrologue, Mailys Horiot prévoit à terme d’inscrire aussi le Hiit & Flex au menu des plans bien-être du Fort de Montlandon, dont elle est une des associés.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr