Départementales en Haute-Marne : ce qu’il faut savoir pour le deuxième tour
Séance de rattrapage express pour ceux qui veulent faire un point sur la situation en Haute-Marne avant d’aller voter pour le deuxième tour des élections départementales du 27 juin 2021.
• On vote pour élire les 34 conseillers départementaux, c’est-à-dire deux par canton (un homme et une femme). Un seul binôme est passé dès le premier tour du 20 juin, pour le canton de Bologne : Nicolas Lacroix et Brigitte Fischer-Patriat. Sur ce canton – et seulement celui-ci -, les jeux sont faits.
• Dans les seize cantons où les sièges sont à pourvoir, les électeurs ont le choix entre deux listes. Il n’y aucune triangulaire pour ce scrutin (alors que c’était le cas en 2015) en Haute-Marne. Pour se qualifier, les équipes devaient obtenir un pourcentage minimum de voix par rapport au nombre d’inscrits. Conséquence de l’abstention, il n’y aura que des duels.
• Les binômes de la Majorité départementale – portée par Nicolas Lacroix – sont au deuxième tour sur les seize cantons où les sièges restent à pourvoir. Ils sont presque partout en ballotage favorable, excepté à Saint-Dizier-1 où Laurence Robert-Dehault et Michel Karakula sont en tête et à Langres où Nicolas Fuertes et Anne-Cardinal obtiennent la première place avec 3 points de plus.
• Les forces en présence. Comme écrit précédemment, dans chaque canton il y aura un binôme de la majorité départementale. Face à eux : huit équipes du Rassemblement national (Châteauvillain, Eurville-Bienville, Joinville, Nogent, Saint-Dizier-1, Saint-Dizier-2, Saint-Dizier-3 et Wassy). Egalement quatre binômes du Printemps haut-marnais (Chaumont-1, Chaumont-2, Chaumont-3 et Langres). Deux « Divers droite” (Bourbonne et Poissons). Un “Divers gauche” (Villegusien). Un sans étiquette (Chalindrey).
• Les horaires. En Haute-Marne, c’est simple : tous les bureaux de vote ouvrent et ferment aux mêmes heures. Il est possible de voter entre 8 h et 18 h. A noter que dans caque bureau des 17 cantons, on vote également pour désigner les conseillers régionaux.
Sylvie C. Staniszewski