Départ de Frédéric Pruvost : une page se tourne au musée de la Coutellerie
Séquence émotion, à la médiathèque, vendredi 13 octobre. Frédéric Pruvost, le directeur du musée de la coutellerie, avait invité ses connaissances à partager un dernier pot de l’amitié à l’occasion de son départ.
« J’ai un peu l’impression de quitter une famille… qui m’a adopté tout de suite », a lancé Frédéric Pruvost dans son message. Un sentiment partagé par toutes les connaissances présentes à la médiathèque vendredi soir. Arrivé le 12 septembre 2022, cet ancien professeur d’histoire n’a pas mis longtemps à trouver ses marques dans la cité coutelière. Très rapidement plongé dans le cœur de la fonction publique territoriale, à la mairie, il a su s’entourer d’une équipe dynamique avec qui il a fait naître de nombreux projets en un temps record au musée de la coutellerie. Nouvelle exposition, nouvelles animations, visites insolites, rencontres inédites, de la chasse aux belles lettres en passant par la chirurgie militaire, rien ne l’a arrêté.
Michel Brocard, président des Vieilles Boutiques, l’a comparé à une étoile filante, une de ses collègues, à “Spiderman”. Rapidement, il a su s’entourer des associations l’Encyclopédie vivante, les Vieilles Boutiques du nogentais ou de l’association des Couteliers du nogentais, pour redynamiser le musée qui, un an après son arrivée, a retrouvé une certaine aura.
A plusieurs reprises, le musée est également sorti hors de ses murs, son réseau s’est agrandi, les contacts se sont multipliés. « Je ne pars pas sans laisser une feuille de route, avec un mode d’emploi pour mon successeur. Je suis donc persuadé que la dynamique se poursuivra. Et si je devais faire un pari, je crois qu’il faut tourner le musée vers sa fonction première : être la base arrière et le fer de lance à la fois de la coutellerie traditionnelle, mais contemporaine. » Frédéric Pruvost est reparti sur Strasbourg en espérant voir germer l’idée d’un “Coutellia” nogentais…
En attendant, ses amis et collègues partagés, entre tristesse et émotion, ont pris soin de remplir ses valises de produits locaux. Nogent fera partie de son histoire de vie, c’est gravé jusqu’à son coupe-papier !
Tous lui ont souhaité une belle route pour son nouveau poste d’adjoint à la Délégation académique à l’éducation artistique et à l’action culturelle (Daac) de l’Académie de Strasbourg d’où il venait. Il a laissé un grand vide au musée dès son départ, samedi 14 octobre à midi.