Delphine Arambourou-Martin, nouvelle directrice de la CPAM
En poste à Chaumont depuis le 3 janvier, la nouvelle directrice de la Caisse primaire d’assurance maladie a exercé pendant quatorze années les fonctions de directrice adjointe à la MSA de Bourgogne.
La carrière de Delphine Arambourou-Martin l’a amenée à Paris, à Avignon, à Nevers, à Dijon, aujourd’hui à Chaumont. Un département qui n’est pas un inconnu pour cette mère de famille de 48 ans, puisque son conjoint est originaire du sud-haut-marnais. En outre, ses précédentes fonctions – directrice adjointe de la Mutualité sociale agricole de Bourgogne pendant quatorze ans, avant un détachement de 18 mois à la caisse centrale – sont forcément un atout pour ce poste de directrice en Haute-Marne, qu’elle occupe depuis le 3 janvier.
« Très attachée au maintien des services publics sur le territoire, c’est dans l’ADN de la MSA », explique-t-elle dans son bureau chaumontais, elle entend poursuivre les dynamiques de travail impulsées par la précédente directrice (Fabienne Champion, partie dans le Doubs) et son adjoint Jean-Marc Grégoire qui a assuré l’intérim.
« Fortement mobilisés »
Dans ce contexte de crise sanitaire, sa priorité, « c’est de garantir la continuité de nos services essentiels, notamment pour nos publics les plus fragiles, tout en veillant à la sécurité sanitaire de mon personnel, que j’ai replacé pour la plus grande majorité en télétravail entre trois et quatre jours », explique la nouvelle directrice, qui salue le travail de ses 154 agents – pour 153 000 assurés – « fortement mobilisés » depuis deux ans. Et qui le sont toujours.
Vague Omicron
Depuis mai 2020, par exemple, treize à quinze agents de la CPAM de la Haute-Marne œuvrent au sein de la plate-forme régionale, opérationnelle sept jours sur sept, pour répondre aux questions des assurés, dans le cadre du « contact tracing ». Et depuis l’apparition de la vague Omicron, le nombre quotidien de cas positifs explose : de 65 un jour de fin décembre à 539 il y a quelques jours. D’où une activité intense, notamment pour informer les personnes impactées par le virus : « Lorsqu’on ne peut pas appeler les gens, un SMS personnalisé leur est envoyé », précise Delphine Arambourou-Martin, qui invite les personnes « positives ou cas contact » à ne pas se déplacer physiquement dans les sites de Chaumont et Saint-Dizier*, mais plutôt à privilégier le site Internet Ameli. Et pour les usagers n’ayant pu effectuer leurs démarches en ligne, un conseiller est présent, depuis lundi, à chaque accueil de la CPAM pour les aider.
L. F.
* Actuellement, celui de Langres n’est momentanément pas ouvert au public.