Après l’orage du 12 juillet : c’est la douche froide à Langres
Des toitures dévastées, une végétation hachée, mais aussi des entreprises désemparées. L’orage grêleux de la nuit du mercredi12 juillet n’a pas épargné ces dernières. Les groupes Renault et Testevuide de Langres en ont fait les frais.
Entre des grêlons de la taille d’une balle de golf et un vent digne du mistral, l’orage qui a sévi à Langres et ses alentours mercredi 12 juillet a grandement sinistré les particuliers comme les entreprises. Chez Renault, rue de la Tuilerie, plus de 50 voitures ont été impactées.
Victor Mercey, conseiller commercial chez Renault à Langres, s’apitoie de voir l’entreprise dans cet état après le passage de l’orage : « Hier mon collègue vendait une voiture avec les pieds dans l’eau. Ce n’est pas un cadre convenable pour les clients. ». Quelques heures avant l’incident, il explique que la direction avait envoyé un mail préventif pour demander à l’équipe langroise de rentrer les voitures vendues en intérieur, de manière à les protéger des intempéries. Mais personne ne s’imaginait un tel scénario. A 00 h 30, il se rend sur place, mais c’est déjà trop tard. La pluie a infiltré tout une partie du toit, c’est un dégât des eaux. Pour ce qui est de la marchandise, le bilan est dressé mercredi matin : 50 voitures ont été grêlées, plusieurs avec le pare-brise fissuré et les rétroviseurs déboités. Six véhicules étaient encore neufs, ils sont d’ores et déjà voués à être renvoyés avant d’être détruits. Pour les occasions, les réparations s’élèveraient à plus de 2000 euros par voiture.