Découvrez le château du Corgebin à travers les visit’apéros
Lancé pour l’Office du tourisme de Langres il y a 4 ans, le concept des visit’ apéros s’est exporté. A Chaumont, les vacanciers visiteront entre autres le château du Corgebin.
La première édition des visit’ apéros a vu le jour il y a quatre ans à Langres. En 2023, la plupart des offices de tourisme ont décidé de se regrouper sous l’égide d’une même structure : l’agence d’attractivité départementale. Cette unification a permis de développer ce concept de visites dans d’autres villes et villages. Plusieurs créneaux ont été ouverts sur plusieurs sites, dont celui de Chaumont.
Où va donc commencer une série de visites apéritives qui visent à découvrir les richesses de la cité. Au-delà de l’aspect architectural et historique, les participants découvriront le patrimoine culinaire. Guide conférencière, Anne Braud proposera, deux jeudis par mois, quatre visites sur réservation durant l’été. Elles commenceront à 17 h 30, et dureront 2 h.
Au Corgebin, les secrets de Calvus Mons
La première visit’apéro aura lieu jeudi 20 juillet. Elle portera sur les secrets de Calvus Mons (le Mont chauve en latin), l’ancien nom gallo-romain de Chaumont. Ce mot renvoie au site sur lequel la cité a été édifiée au Xe siècle : un éperon abrupt qui domine les vallées de la Suize et de la Marne. Elle fut rattachée en 1228 au comté de Champagne et fut, jusqu’en 1329, l’une des résidences des comtes, ainsi que le siège d’un baillage royal à partir de 1285.
La visite du jeudi 27 juillet s’intéressera au village de Riaucourt. L’église Notre-Dame fut reconstruite en 1870 sur les ruines d’une ancienne chapelle située sur la colline, entre la Marne et le canal. La statue de la Vierge qui surmonte l’édifice y a été positionnée en 1873 et vient du couvent de Méchineix situé en forêt, sur le territoire de Treix, et disparu en 1870. Le château, grande demeure bourgeoise, a été transformé en maison de retraite. De 1612 à 1878, Riaucourt posséda une forge expérimentale qui fonctionnait avec un mélange de charbon de bois et de houille.
Le Lavoir d’en Buez
Anne Braud conduira également une visite du Lavoir d’en Buez jeudi 17 août. Situé au bord de la Suize, au pied de l’éperon rocheux sur lequel la cité s’est construite, il rappelle qu’autrefois les lavandières de la ville devaient effectuer un déplacement long et pénible pour accomplir leur tâche. Ce vaste ensemble se compose de cinq lavoirs.
La visite du jeudi 24 août vous emmènera au Château du Corgebin. Commanderie templière lors de sa création au Moyen Âge, il passe ensuite dans les possessions de l’ordre de Malte. A la fin du XVIIIe siècle, c’est à son commanditaire Louis-François de Lamirault que l’on doit la reconstruction actuelle du château. Il a en effet mis bas l’ancien château féodal en ruine pour construire le château actuel. Il a été dépossédé de son bien à la Révolution.
Devenu premier maire élu de Chaumont en 1790, il le rachètera en 1796. Après la mort de Louis-François de Lamirault en 1807, son épouse mettra le domaine en vente un an plus tard. Qui passera de main en main jusqu’à aujourd’hui. Présidente de l’association Internationale de sauvegarde du château du Corgebin, Édith Meyer est l’héritière du château avec sa mère depuis 1989.
Corentin Gouriou
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