Commentaires (0)
Vous devez être connecté à votre compte jhm pour pouvoir commenter cet article.

Déchets du bâtiment : le Sded va s’appuyer sur Valobat

La mise en place d’une filière de collecte et de traitement des déchets du bâtiment empêchera-t-elle les dépôts sauvages ?

La société Valobat, qui collecte et traite les produits et matériaux de construction du bâtiment (PMCB), propose ses services au syndicat départemental énergie et déchets. Le syndicat a validé jeudi 28 mars à l’unanimité l’idée d’une convention avec Valobat.

Le comité syndical du Sded 52, réuni jeudi 28 mars à Jonchery, a entériné la décision à l’unanimité. C’est d’ailleurs le cas de toutes les délibérations qui ont été soumises au vote. Cette décision autorise le bureau du syndicat, présidé par Jean-Marc Fèvre, à signer une convention avec la société Valobat. Le syndicat départemental énergie et déchets ne voit que des avantages à signer une convention avec l’éco-organisme.

Toutes les délibérations adoptées à l’unanimité.

Elle est dans une logique de développement de son activité et propose donc au syndicat départemental de référencer son réseau de déchetteries comme sites de collecte et de valorisation des déchets PMCB.

Deux catégories de déchets

PMCB, ça veut dire : produits et matériaux de construction du bâtiment. Il existe deux catégories : minéraux (béton, mortier, chaux, terre cuite, ardoise etc…) et catégorie « autres » (métaux, plâtre, plastiques, laine de verre, laine de roche, mortiers, enduits, peintures, résines, menuiseries etc…). « Depuis le 1er mai 2023, ces produits sont soumis à éco-contribution lors de l’achat donnant ainsi corps à la mise en place, à l’échelle nationale, de solutions de collecte et de traitement de ce type de déchets », a expliqué François-Xavier Deschervois, le directeur général du Sded 52. Il a aussi indiqué que Valobat était déjà présente sur le terrain des déchets PMCB en proposant ses services directement aux fournisseurs et aux entreprises.

Plus de 15 000 tonnes de déchets du bâtiment

Intervenir pour le Sded dans les déchetteries viendrait en complément de son activité. Le gisement des déchetteries n’est pas négligeable. « Les produits et matériaux de la construction et du bâtiment (PMCB) représentent un tonnage estimé de 15671 tonnes collectées puis traitées via le réseau de déchetteries du SDED 52 », ont complété François-Xavier Deschervois et Jean-Marc Fèvre. Ces quantités représentent un tiers de tout ce qui est collecté dans les déchetteries. Ce n’est pas rien. Et le coût supporté par la collectivité est de près d’1,3 million d’euros. Le Sded a vite fait le calcul. Transférer l’activité à Valobat serait financièrement très intéressant. « Le bilan financier présenterait un niveau de soutiens et de coûts évités à hauteur de 700000 € par an. » Certes, le syndicat ne pourrait plus facturer aux professionnels les dépôts effectués en déchetterie mais ça représente 18 000 euros par an.

Ainsi, les PMCB « ne seraient plus facturés », explique le syndicat départemental. Il va devoir modifier le règlement intérieur des déchetteries courant juin. Une fois que la convention avec Valobat sera signée.

C. C.

Le 20 juin, le comité syndical du Sded n’aura pas lieu à Jonchery mais à Colombey où seront célébrés les 50 ans du tri du verre en Haute-Marne.

Plan de corps de rue simplifié : près d’1,6 million d’euros

Le Sded est en train d’élaborer son PCRS (plan corps de rue simplifié) à l’échelle du département. C’est un fond de plan de l’espace public très précis et détaillé qui matérialise rues et réseaux. C’est donc un précieux outil qui sera proposé aux communes et intercommunalités notamment lors de la programmation de travaux. Le Sded l’élabore. Mais réaliser un PCRS a un coût : près d’1,6 million d’euros pour l’acquisition des données et leur vérification. Le Conseil régional, qui gère les fonds Feder, a déjà donné son accord et va participer à hauteur de 906 000 euros dans cet investissement qui va aussi être aidé par l’IGN, Enedis et la Sicae. Le GIP Haute-Marne va aussi être sollicité. L’objectif pour le Sded est de parvenir à 100 % d’aide pour l’élaboration de ce plan « car, derrière, il y a des coûts de fonctionnement, de l’ordre de 150 000 euros par an », a expliqué Jean-Marc Fèvre.

Sur le même sujet...

Bourmont
Les écoliers à la découverte de la bioéconomie
Environnement

Les élèves de l’école primaire ont participé à une animation sur le thème de la bioéconomie, vendredi 19 avril, au matin. C’est l’association Terre avenir, agréée Aecep (Association éducative complémentaire(...)

Montier-En-Der
Concours du festival de Montier : derniers jours pour s’inscrire
Environnement

Le concours du Festival international de photo animalière et de nature de Montier est encore ouvert jusqu’au 30 avril. Avis aux passionnés ! Il ne reste plus que six jours,(...)

Langres
Intempéries : le maraîcher Xavier Deleau scrute le ciel
Environnement

Températures négatives, averses de grêle, pluie abondante… Le ciel est capricieux et les producteurs de fruits et légumes ne sont pas sereins. Xavier Deleau, maraîcher installé au pied des remparts(...)