Décès de Philippe de Gaulle : un jour ordinaire, à Colombey
Près du cimetière, trois gendarmes veillent sur les lieux. Devant la tombe du Général, le maire, Pascal Babouot, répond aux questions d’une journaliste. La nuit dernière, Philippe de Gaulle, dernier enfant vivant du général, est décédé, à l’âge de 102 ans.
Quelques piétons dans le centre du village. A Colombey, mercredi en fin de matinée, ce jour de deuil – les drapeaux de La Boisserie sont en berne – est un jour ordinaire. Pas plus d’animation, dans les rues, qu’un mercredi comme un autre. Devant La Boisserie, deux visiteurs sortent de l’illustre demeure. Ils viennent de Lyon.
De séjour dans le Grand Est, ce couple sur le chemin du retour avait tenu à faire un crochet par le plus célèbre village de France. « On était hier [mardi] à Verdun, on est aujourd’hui à Colombey, on continue l’Histoire, explique Annie, qui a appris fortuitement le décès de Philippe de Gaulle en route. On est venu visiter la maison, le Mémorial, et on rentre. » L’église sonne midi. Des Colombéens reviennent déjeuner. L’Amiral a toujours cultivé la discrétion. Une vertu également chère aux habitants du village haut-marnais auquel le disparu était si attaché.
L. F.