Décès d’un chasseur dans la Meuse : le parquet confirme la probabilité d’une collision avec un cerf
L’autopsie a parlé. Les blessures du chasseur à l’arc mort le 5 novembre dans une forêt meusienne limitrophe de la Haute-Marne sont « compatibles » avec une collision avec un cerf.
Ce mardi matin, Sofian Saboulard, procureur de la République de Bar-le-Duc, restait prudent sur les circonstances de la mort d’un chasseur à l’arc originaire du Nord, samedi 5 novembre, en forêt à Dainville-Bertheleville, aux confins de la Meuse, de la Haute-Marne et des Vosges (jhm-quotidien du 8 novembre 2022).
En l’état des investigations, le représentant du parquet précisait que l’hypothèse d’une collision avec un cerf, évoquée dès lundi par nos confrères de La Voix du Nord, n’était pas confirmée. « Aucune trace de violence n’a été constatée lors du premier examen du corps, aucun témoin n’a vu un cerf qui l’aurait percuté », expliquait ce mardi le procureur Saboulard, qui annonçait qu’une autopsie du corps de la victime serait pratiquée dans l’après-midi.
« Elément objectif »
Cette autopsie, pratiquée par un médecin légiste, a parlé. Elle a confirmé une information apportée par le président de la Fédération départementale de la chasse de la Meuse, Hervé Vuillaume : « Il y a bien eu un choc avec un cerf », assurait-il en début d’après-midi. Renseignements pris auprès des organisateus de la battue, « c‘est l’élément d’information que l’on m’a donné », a-t-il précisé.
Quelques heures plus tard, le procureur pouvait indiquer que « les blessures mortelles constatées sont compatibles avec la collision avec un cerf, c’est l’hypothèse la plus probable ». Avec ce constat, « nous avons désormais un élément objectif », a ajouté Sofian Saboulard, soulignant que l’appui de l’Office français de la biodiversité (OFB), qui enquêtait sur ce drame avec la brigade de recherches de Commercy, a été « important ».
L. F.