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De nouvelles fleurs à butiner pour les abeilles

Les apiculteurs s’investissent sur l’entretien de leurs ruches.

Une convention de partenariat a été signée ce mardi 30 mai entre la Ville de Chaumont et le GDAHM (Groupement pour le développement de l’apiculture haut-marnaise) au lavoir d’En Buez, aux Tanneries. Celle-ci aboutira à un meilleur traitement des abeilles grâce à l’installation de nouvelles ruches sur le site.

Le rendez-vous a été donné au lavoir d’En Buez ce mardi 30 mai. La Ville de Chaumont, représentée par son maire Christine Guillemy, le Rotary Club, ainsi que l’Office français de la biodiversité étaient présents. Ce rassemblement avait pour but de présenter de nouveaux projets en faveur des abeilles et de leur bien-être. En effet, le site du lavoir d’En Buez, situé au quartier des Tanneries, représente un cadre de vie idyllique pour les abeilles. Une exposition au soleil et de nombreux points d’eau sont accessibles, notamment la Suize à quelques mètres de là. Des parcs à proximité, avec une multitude de fleurs à butiner, attirent également beaucoup de ces insectes.

Attaques quotidiennes

Le groupement pour le développement de l’apiculture haut-marnaise (GDAHM) a ainsi présenté les nombreux bienfaits des abeilles. L’apiculture en général constitue « des rencontres, des environnements, des images à partager en l’honneur de notre passion », estime Jean-Marie Mouton, président du groupement. L’association évoque notamment l’apithérapie et la méditation grâce au bourdonnement des abeilles. Mais elles sont victimes d’attaques quotidiennes, notamment dues au déversement de pesticides et à la présence croissante du frelon asiatique. Un parasite, surnommé le Varroa, un acarien affaiblissant les abeilles, diminuent au moins d’un tiers leur durée de vie (qui se situe normalement entre 30 et 45 jours). 

Pour régler ces difficultés, un projet étalé sur trois années a été présenté. L’association souhaite créer un rucher, et arriver à un total de cinq ruches sur le site du lavoir. Elle souhaite installer une balance connectée, pour mieux étudier l’évolution de l’abeille. Elle veut également créer des panneaux de présentation et un espace d’accueil de groupes. Une convention a donc été signée ce mardi dans l’optique de développer l’apiculture aux Tanneries.

Biodiversité préservée

Environ 37 000 ruches sont installées en Haute-Marne. Un nombre dont le département n’est pas peu fier : beaucoup d’abeilles sont présentes dans le secteur, et leur importance n’est pas moindre. En effet, elles maintiennent la biodiversité en assurant la pollinisation des cultures, et fournissent ainsi une multitude d’aliments de qualité.

Jusqu’à présent, le site du lavoir d’En Buez ne possède que deux ruches. L’entretien de ces dernières se fait en trois étapes, par une équipe de bénévoles chapeautée par l’association. Tous les matins à 5 h, les ruches sont sorties. Puis elles sont disposées à des endroits propices, autour de fleurs à butiner. La récolte des produits de la ruche s’en suit. Parmi eux : la cire, le miel ou encore la gelée royale. Bien sûr, pour toutes ces tâches, l’apiculteur ne doit pas oublier de porter une combinaison d’apiculture.

De notre stagiaire Flora Charreton

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