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De nouveaux locaux pour la cantine des petits écoliers

Véronique Michel, vice-présidente du Conseil départemental en charge de la vie collégienne, 
s’est rendue sur place, afin de découvrir la transformation des locaux.

C’est dans un véritable petit cocon que les élèves de maternelle de l’école de Bourmont prennent désormais leur repas du déjeuner. Les enfants ont de nouveaux locaux pour leur cantine.

L’an passé c’est dans une salle dédiée à l’Ehpad Les Myosotis du village que les petits et leurs accompagnatrices se rendaient. Et même si le lieu était bien adapté, la communauté de communes Meuse Rognon souhaitait répondre aux problématiques de distance et éviter tout risque de transmission de Covid ou autres maladies aux personnes âgées.

C’est désormais chose faite, depuis le 4 septembre, jour de la rentrée scolaire, les élèves et leurs accompagnatrices ont pu découvrir des locaux qui leur sont complètement dédiés au sein du collège Louis-Bruntz. En effet, depuis quelque temps un ancien logement de fonction de l’établissement était vacant, occupé auparavant par le principal adjoint. Cet espace a été totalement réaménagé grâce au Conseil départemental pour un coût de 28 000 €. Aucun détail n’a été laissé au hasard : porte-manteaux, lave main, dévidoir à papier, mobilier et toilettes sont tous adaptés aux petits écoliers. Agent technique du collège et entreprises extérieures ont fait un beau travail de transformation. Le matériel pour la mise en place des repas et également exclusivement réservé aux locaux.

Les repas sont préparés dans les cuisines du collège par les agents du Département, ce qui permet aux élèves de profiter des “jeudis haut-marnais”, projet départemental qui favorise l’utilisation de produits locaux dans les cantines des collèges en proposant des menus 100 % haut-marnais tous les jeudis. L’établissement joue le jeu du circuit court depuis plusieurs années déjà en se fournissant le plus possible auprès de producteurs locaux comme la fromagerie Laistelle à Graffigny-Chemin ou encore Le Potager Fleuri de Lali, maraîchère à Nijon.

Ces repas ont pour objectif principal l’initiation au goût et sont emmenés dans les locaux dans deux norvégiennes (une chaude et une froide), un chariot à roulette vient les compléter permettant aux accompagnatrices de travailler en totale autonomie. « On se sent comme chez nous et on est complètement indépendantes », affirment-elles. Et pour se sentir un peu plus comme à la maison, des idées de personnalisation et de décoration germent déjà dans les esprits selon les périodes et événements de l’année, mais surtout l’objectif prochainement de trouver un petit nom à ce lieu chaleureux. Un très beau projet qui a vu le jour pour le bien-être de ces petits utilisateurs qui mettent par la même occasion un pied dans la cour des grands.

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