De Narda : « on perd des points précieux »
Après la sévère défaite enregistrée face à Villers-lès-Nancy (0-3), dimanche, dans sa salle Jean-Masson, la réserve du Chaumont VB 52 Haute-Marne a reçu un gros coup sur la tête. Eliot De Narda et ses coéquipiers devront rapidement tirer des leçons de cette énorme déconvenue, pour repartir de plus belle.
Le Journal de la Haute-Marne : Parvenez-vous à comprendre ce qui s’est passé sur ce dernier match ?
Eliot De Narda : « C’est assez surprenant ! J’ai l’impression qu’on a vraiment manqué de cohésion, qu’on a plus joué de façon individuelle. De l’autre côté du filet, Villers-lès-Nancy a développé un meilleur fonds de jeu avec, je pense, un potentiel moindre par rapport au nôtre, à condition que l’on parvienne à développer notre volley correctement : ce que l’on n’a pas fait ce week-end. »
JHM : Quel sentiment vous anime après ce revers ?
E. D-N. : « C’est un mélange de déception et de frustration. Encaisser un “0-3” à domicile n’est jamais facile mentalement. On vit cette défaite très rapide- ment dans la saison, alors que l’on s’était dit qu’il fallait absolument préserver notre invincibilité salle Jean-Masson le plus longtemps possible. En plus, on perd des points précieux dans la course au haut de tableau, face à un adversaire à notre portée, et alors que se présentent désormais les “grosses cylindrées” du championnat. »
JHM : Quel est votre plus gros regret sur ce match ?
E. D-N. : « On n’a jamais su reprendre le dessus dans le jeu, même lorsque nous recollions au score. A ces solutions individuelles que l’on a trop souvent voulu privilégier, on en a oublié de mettre en avant le collectif. Même les entrants n’ont pas vrai- ment réussi à nous remettre dans le droit chemin. On peut toujours évoquer la thèse de l’accident, la suite nous le dira. Mais j’espère que l’on n’aura pas à regretter ces points perdus aujourd’hui. »
JHM : Comment se passe votre quotidien au Pôle espoirs de
Strasbourg ?
E. D-N. : « C’est très chargé sur le plan volley, avec des entraînements matin et soir, trois séances de musculation par semaine. C’est très éprouvant physique- ment, mais aujourd’hui, après une première année assez compliquée, j’ai appris à gérer cet emploi du temps où les horaires
de cours sont très concentrés. »
JHM : En ressentez-vous les bénéfices aujourd’hui ?
E. D-N. : « Oui, je suis sur une bonne dynamique. J’ai de plus en plus de temps de jeu avec le Pôle et avec le CVB 52 : c’est plutôt bon signe ! »
Propos recueillis par Laurent Génin