De la terre à l’assiette, un projet qui se renouvelle
Pour la troisième année consécutive, les élèves de 6e du collège Jean-Renoir, dirigés par David Noirot, professeur de Sciences et vie de la terre (SVT), et huit jeunes de l’ADASMS de Puellemontier, suivis par l’éducatrice technique spécialisée, Laurence Gauvin, vont collaborer sur le projet “De la terre à l’assiette”.
La première séance de travail a eu lieu lundi 18 mars au matin. Les collégiens n’étaient pas très nombreux, le voyage au ski ayant lieu en même temps et seuls ceux n’y participant pas étaient présents. Deux groupes mélangeant collégiens et jeunes de l’ADASMS ont été formés. A tour de rôle, ils ont travaillé dans la serre en présence de Laurence Gauvin ainsi que Ludivine Thiriot, Assistante d’éducation (AED), et Claudine Massard, Accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH) au collège. Ils ont nettoyé les lieux, désherbant le sol où les mauvaises herbes apportées par le vent poussent malgré la bâche en géotextile et les bacs, décroutant la terre au repos depuis la fin d’année scolaire dernière. Ils y ont inséré du terreau, le mélangeant à la terre et le nivelant. Enfin, ils ont mis en terre des plans de pommes de terre, radis, échalotes ou betterave. Après l’installation des bacs de plantation la première année, puis de la serre la deuxième année, c’est l’arrosage automatique qui va être mis en place cette année et le collège va investir dans un composteur. Durant ce temps, le deuxième groupe s’est installé dans la salle de SVT en compagnie de David Noirot. Ils ont étudié à la loupe binoculaire, qui offre un grossissement de deux fois, une graine de haricot et une de lentille. Pour ce faire, ils ont au préalable retiré la peau de la graine mise dans l’eau depuis deux jours, l’ont séparée en deux moitiés et l’ont placée sous la loupe. Ils ont ainsi pu découvrir les différentes parties de la graine qu’ils ont pu noter sur un schéma : la tigelle (feuille), la radicule (première racine), le cotylédon (réserve énergétique qui permet à la plante de sortir) et le tégument (peau). Lors de la prochaine séance, c’est au microscope qu’ils vont faire leur observation, passant à ce qui ne peut pas se voir à l’œil nu.