Dans les coulisses d’un cinéma
Aller voir un film au cinéma, on sait à quoi ça ressemble. En revanche, que sait-on des coulisses de l’établissement ? Immersion dans les salles de transfert des fichiers, et tour d’horizon des machines qui servent à diffuser les films.
Pour diffuser des films au cinéma, il y a des projecteurs numériques.
Le transfert des films s’effectue quand on obtient l’accord du programmateur et du distributeur. Le film digital cinéma package est réceptionné sur le disque dur ou bien sur des plateformes spécialisées pour les transferts de films.
Après la réception des films, on utilise des machines pour les diffuser, puis l’opérateur prépare les playlists pour chacun grâce au logiciel dédié au THS (Theater Management System). Il vérifie alors que les films sont déverrouillés avec le KDM (Key Delivery Message) négocié entre le programmateur et le distributeur.
Une fois que les playlists sont établies, l’opérateur prépare, après le programmateur, les films de la semaine. Tous les contenus sont envoyés sur les serveurs de chaque salle dans laquelle les films seront diffusés.
Donc pour la diffusion des films, puis pour la cabine de projection – un serveur pour lecture du contenu – , un projecteur numérique – pour la diffusion de l’image -, et une baie de son avec ses différents processeur audio et amplis, pour la diffusion sonore.
Mais comment devient-on en charge de la direction d’un cinéma ? Le pilote de celui de Chaumont détaille son parcours.
« Après l’obtention de mon BAC PRO (EIE, comme Equipements et installations électriques) en 2004, j’ai décidé de chercher du travail. J’ai trouvé une annonce pour les cinémas de Chaumont, à l’époque Eden et Vox. Je candidatais à un poste d’opérateur projectionniste. Il nécessitair la qualification que je venais d’obtenir. J’ai signé mon premier contrat. En 2006, j’ai passé mon CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) d’opérateur projectionniste pour être reconnu et qualifié en tant que tel.
Depuis 20 ans le cinéma a bien évolué, j’ai pu connaître et travailler sur les films en bobines et, depuis 2012, je suis au cinéla A l’Affiche, en utilisant le numérique. »
Luis Bouscail 4e