Dans le parfum des bois à la médiathèque
Odeur de sapin ou d’humus, parfum de violettes, de primevères, odeur exotique ou de chez nous, quelle diversité chimique se cache dans les forêts, comment les molécules stimulent-elles nos narines ou envoient-elles des messages aux hôtes de nos bois ?
Ingénieur botaniste forestier et en sciences du bois, Françis Colin, chercheur à l’Inrae invité par Arc, patrimoine et culture a tenu une conférence samedi 26 février, à la médiathèque, pour répondre à ces questions devant une quarantaine de personnes qui, aujourd’hui, ont découvert la subtile différence entre les mots odeur, parfum, arôme, fumet, flaveur ou fragrance. La multitude de produits naturels que recèle la forêt a essentiellement des fonctions de communication de l’arbre avec son environnement proche, pour attire certains êtres vivants et en repousser d’autres. Bon nombre de ces molécules assurent également des fonctions de réparation des endommagements et de prévention des attaques des pathogènes. Elles présentent des propriétés intéressantes dont l’homme peut tirer profit : antioxydantes, anti-champignons, anti bactéries, l’homme s’y est intéressé de tout temps pour se guérir ou lui procurer du bien-être. Les parfums ont toujours eu la fonction de se “sentir” bien et, ou d’attirer l’attention des autres.