Emplois saisonniers : dans l’arrière-cuisine du lac du Der
Les restaurants du lac du Der cherchent leurs saisonniers. Mercredi 27 mars, les agences France Travail de Saint-Dizier et Vitry-le-François organisaient un job dating, à Giffaumont, avec une soixantaine d’offres à pourvoir.
Nombre insuffisant de candidats, profils inadaptés, conditions de travail difficiles… La restauration peine à recruter. Ainsi, sans surprise, en 2023, au classement des métiers les plus recherchés par les employeurs, les serveurs arrivent en tête, et les employés de cuisine en troisième position. Pourtant, ces métiers, le lac du Der en a besoin. A quelques semaines du lancement de sa saison estivale, celle du cinquantième anniversaire de sa mise en eau, le lac du Der doit trouver suffisamment de main-d’œuvre saisonnière pour ses restaurants.
« Les entretiens sont limités à 10 minutes. Alors, il faut aller à l’essentiel et mettre tout de suite en avant ses compétences. »
Mercredi 27 mars, les agences France Travail bragarde et vitryate organisaient donc un job dating, dans les locaux de l’Office de tourisme de Giffaumont. « Cette année, c’est vraiment dans la restauration que les besoins se font le plus sentir », souligne Barbara Cruz, responsable de l’équipe Entreprises pour France Travail à Saint-Dizier. « Il suffit de regarder le tableau des offres, c’est flagrant ! » A l’entrée de la salle, une soixantaine d’offres d’emplois saisonniers s’affichent ainsi aux yeux des candidats. Des postes de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, de barmans, de pizzaïolos…
« Ce qui est important, c’est la motivation »
Une douzaine d’employeurs attendaient ainsi les candidats, plus nombreux que les offres disponibles. « Le but, c’est qu’ils voient un maximum de monde », souligne Barbara Cruz. « Les entretiens sont donc limités à 10 minutes. Alors, il faut aller à l’essentiel et mettre tout de suite en avant ses compétences. » Des agents de France Travail étaient présents pour aider les candidats, jeunes ou moins jeunes, à cibler les éléments importants de leur profil. Leurs compétences et leurs expériences, évidemment, mais pas seulement. « Aujourd’hui, ce qui est important, c’est la motivation. Les employeurs recherchent des gens sérieux, qui seront là tous les jours et qui tiendront toute la saison. »
De saisonnier à titulaire ?
En ce mercredi pluvieux de pré-saison, pas de signature de contrat au menu. « Ce n’est qu’un premier contact », conclut Barbara Cruz. « Les employeurs recontacteront les candidats qui ont retenu leur attention dans quelques jours, pour un entretien plus approfondi. » Et si le contrat est à durée déterminée dans un premier temps, rien n’empêche, si le candidat devenu saisonnier fait ses preuves tout l’été, de signer un CDI à temps plein à la rentrée…
P.-J. P.