Dans 10 ans, il y aura des fruits à de Gaulle !

Ce mardi 13 février, une forêt comestible a vu le jour au lycée Charles-de-Gaulle. Les premiers coups de pioche ont été entrepris, les récoltes devraient se faire d’ici plusieurs années. 

Bêche à la main, c’était l’effervescence au lycée Charles-de-Gaulle. L’objectif de la journée était de planter une quarantaine d’abres, défi amplement réussi. Associé au lycée du paysage et de l’horticulture de Fayl-Billot, « l’idée a germé en fin d’année et on a pris contact avec le lycée horticole, chaque groupe d’élèves a présenté un schèma de plantation, une fois celui-ci validé, on a trouvé une date », détaille Sylvain Boucquemont, référent éducation au dévéloppement durable du lycée. 

Cette date est tombée ce mardi 13 février.  Par équipe de trois, les élèves se sont mis à pied d’œuvre dont Adèle et Camille : « ça rajoute un peu de vie et en plus si ça peut aider la planète, on en profite. » Ce que confirme Julien et Louisa, élèves en 1ère : « Cela nous tenait à cœur car il y a pas beaucoup d’arbres ici. C’est pas que pour nous, c’est aussi pour les générations futures. »

« Je me suis senti directement investi »

Un geste écologique dont Sacha est fier. Il est, lui, en terminale aménagement paysager à Fayl-Billot et s’est senti « directement investi par ce projet obligatoire, quand on est arrivé ici on s’est dit « c’est plat » donc là on commence tranquillement. » La première étape pour planter l’arbre est de faire un trou, planter ensuite son tuteur, puis son arbre et verser le pralin. Cette mixture composée d’eau et de terre est absorbée par la racine. Dernière étape, découper les branches qui ne feront pas de beaux fruits dans le futur. 

Neuf variétés d’arbres y sont plantées comme des cerisiers ou encore des pêchers. Ces plantations serviront aux élèves futurs puisque les premières récoltes ne pourront se faire que dans un ou deux ans « le vrai rendement aura lieu dans dix ans », déclare Florian Chevillot, enseignant en aménagement paysager. 

Arroser tous les 15 jours

Pour l’arrosage, un roulement sera mis en place, chacun mettra la main à la pâte : « Il faudra surtout arroser le dessous des racines et non pas en surface puisque l’eau stagne », rapporte Gaël Moallick, conseiller principal d’éducation à de Gaulle.  

Mardi 20 février, les quarante autres arbres seront plantés. D’ici quelques mois, de la végétation sous les arbres prendra place « l’intérêt c’est de développer la biodiversité », conclut le CPE. Rendez-vous pris dans plusieurs années pour savoir si la pomme pourra être croquée. 

Julien Voirin 

j.voirin@jhm.fr