Daniel McDonnell : « apporter une réponse samedi ! »
Le Journal de la Haute-Marne : Comment expliquez-vous cette incroyable différence d’attitude entre les deux premiers sets et la deuxième partie de la rencontre ?
Daniel McDonnell (central du CVB 52) : « C’est très difficile de trouver les raisons d’un tel scénario “à chaud”. Sincèrement, je suis à la fois très déçu et très en colère après ce que nous avons produit sur ce duel. C’est tout de même un mal récurrent chez nous d’évoluer avec tant de hauts et de bas sur un même match. Chez eux, les changements apportés dans le troisième set ont transcendé leur collectif. Les jeunes leur ont apporté beaucoup d’énergie et d’enthousiasme. Nous, on a commencé à commettre une multitude d’erreurs et de fautes directes, avec une qualité de service qui s’est nettement amoindrie, pour une rencontre qui a basculé. »
JHM : Pourtant, après avoir remporté les deux premiers sets, vous aviez le temps de trouver des solutions. Mais ça n’est jamais arrivé…
D. McD. : « Je suis d’accord et c’est bien là le plus rageant ! Avec nos individualités et notre collectif, on se doit de répondre à ce genre de réactions adverses. »
JHM : Est-ce une défaite qui peut casser la dynamique de groupe ?
D. McD. : « C’est forcément difficile à vivre, car elle peut nous coûter la troisième ou même notre quatrième place au final (Daniel ne connaissait pas encore le score du match entre Narbonne et Paris). Je ne peux pas répondre pour mes coéquipiers, mais pour ma part, je vais profiter de ce dimanche (hier) pour tenter de digérer tout ça, avant de reprendre le travail dès lundi (aujourd’hui). Je suis déterminé, et je pense que tout le groupe l’est, à apporter une réponse digne de notre niveau, dès samedi prochain contre Nantes. J’ai confiance pour finir cette saison régulière d’une toute autre manière, avant d’enchaîner avec les “play-off”. »
JHM : Avez-vous des adversaires que vous aimeriez éviter dans votre tableau de “play-off” ?
D. McD. : « Nos derniers résultats prouvent que tout peut arriver encore dans ce championnat. On gagne contre les “gros”, on connaît des défaillances contre Paris, Nice ou Cambrai qui semblaient à notre portée. Beaucoup pensent que Montpellier est la formation à éviter le plus longtemps possible, mais y’a-t-il réellement des adversaires à éviter ? Pour gagner le titre de champion du France, il faudra dominer tout le monde, du 8e de la saison régulière au leader. Je me fiche de qui nous allons affronter en avril. Il faudra d’abord que l’on se montre capable d’évoluer à notre meilleur niveau et pendant encore un mois. »
Propos recueillis par Laurent Génin