Daims : le collectif n’en démord pas !
Suite à l’annonce du Conseil départemental d’abandon du projet touristique Animal Explora au sein du parc aux daims, le collectif Daims libres a repris du service en début d’année. Il est l’auteur d’un nouveau bulletin, “Castelmag”, qui est accompagné d’un sondage « consacré au devenir du parc aux daims ».
Le collectif demande également la création d’une commission consultative spécifique pour le parc aux daims.
Ce collectif créé en 2018, suite au parcage des daims à l’intérieur du parc a pour coordinatrice Catherine Boussard, qui est également conseillère municipale du groupe dit “d’opposition” depuis 2020.
Ce collectif souhaite mobiliser autour de l’avenir de ce parc et de ces fameux mammifères ruminants qui l’habitent. Pour ce faire, le collectif a déjà édité un bulletin nommé “Castelmag”.
Un sondage consacré au devenir du parc aux daims
« Ce bulletin que nous avons voulu mobilisateur est en cours de distribution dans toutes les boîtes aux lettres de Châteauvillain et des communes associées. Il sera également accompagné d’un sondage spécifiquement consacré au devenir du parc aux daims », a expliqué Catherine Boussard. Avoir des daims en liberté, c’est possible. C’est ce qu’affirme le collectif dans ce “Castelmag”.
Citant en exemple le parc de Merlet situé en Haute-Savoie. « C’est un parc de 22 hectares avec une enceinte extérieure comme celle de Châteauvillain mais pas de clôture à l’intérieur. Huit espèces de la faune sauvage évoluent en liberté, dont des daims. A Merlet, c’est ce qui nous a intéressés en juillet 2021, pas de clôture et les visiteurs qui peuvent se promener tranquillement à côté des animaux. Ce parc pourrait être une piste intéressante d’autant qu’il est viable depuis 50 ans », a indiqué le collectif. Sur le site Internet de ce parc, il y est indiqué que ce sont « 70 individus (chamois, marmottes, lamas, daims, etc.) qui cohabitent dans un habitat naturel » et que « onze daims sont présents ».
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Pour le collectif, il est possible d’entamer des démarches pour essayer de libérer les daims notamment en travaillant sur « la sortie par décret des daims de la catégorie des animaux mordeurs ».
Rappelons que Marie-Claude Lavocat, maire de Châteauvillain, affirmait encore dans nos colonnes, le 14 janvier, que : « Pour ce qui est du parc aux daims, on ne peut pas revenir sur l’injonction du tribunal. Le président du Conseil départemental est contraint d’appliquer l’ordonnance du tribunal qui l’oblige à créer un dispositif pour se mettre en conformité avec la loi qui interdit que les daims soient en contact avec le public. Il est impossible de revenir sur cette loi ».
Création d’une commission communale, le 2 février ?
Lors du prochain conseil municipal qui se tiendra mercredi 2 février, la création d’une commission communale ad hoc pour la gestion du parc aux daims est inscrite à l’ordre du jour. « Nous espérons que la création de cette commission sera acceptée et qu’elle sera ouverte à un maximum de personnes ressources locales », a souligné Catherine Boussard qui confirme « qu’il est grand temps de nous mêler des modalités de la restitution du parc à la commune. Outre faire la liste des dégradations et défauts d’entretien subis par le parc, nous travaillerons à l’évaluation des demandes de compensations pour préjudice moral (…) et qu’il va de soi que les daims et le mur d’enceinte feront l’objet de toute notre attention ».