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Cyanobactéries : le lac de Charmes baisse pavillon

Le drapeau rouge signalant l’interdiction de toute baignade flotte désormais sur le site de baignade surveillée du lac de Charmes,
en raison de la présence de cyanobactéries.

Le lac de Charmes est, depuis ce lundi 22 août, interdit à la baignade. La consommation des produits de la pêche est également prohibée. Sont en cause, une fois de plus, les désormais rituelles cyanobactéries pullulantes…

L’information est tombée ce lundi 22 août, dans le milieu de l’après-midi. A la suite des prélèvements ordinaires et réguliers diligentés par l’Agence régionale de santé (ARS), et effectués vendredi 19 août, le lac de Charmes est désormais interdit à la baignade. Le drapeau rouge a immédiatement été hissé par l’équipe du Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du Pays de Langres, en charge de la gestion des lacs. Les résultats délivrés dans l’après-midi ont, pour la première fois cette année, fait apparaître des données sanitaires non-conformes. « La dernière analyse d’eau du lac de Charmes est mauvaise – plusieurs paramètres hors limites : cyanobactéries, microcystines, anatoxine – et entraîne une interdiction de baignade », a indiqué Emmanuel Probert, responsable du pôle Tourisme du PETR.

A ses yeux, la nouvelle n’a pas constitué une surprise majeure. « On commence à avoir l’habitude : les cyanobactéries prolifèrent lorsqu’il y a de fortes précipitations après une grande période de sécheresse », a-t-il décrypté, fataliste après l’important orage ayant éclaté en début de semaine dernière. Pour rappel, les cyanobactéries peuvent provoquer des irritations de la peau, des yeux et des muqueuses en cas d’exposition cutanée, ainsi que des maux de ventre, diarrhées et autres étourdissements en cas d’ingestion. C’est la raison pour laquelle l’ARS a également décidé l’interdiction de consommation des produits de la pêche.

« La saison du lac de Charmes est terminée », a conclu Emmanuel Probert, en relevant que la baignade surveillée devait s’achever le 28 août, et qu’une demande de contre-analyse ne produira pas ses résultats avant cette date. Une telle requête va, néanmoins, être introduite par le PETR : « Nous allons demander une analyse complémentaire pour voir si l’on peut lever néanmoins l’interdiction de consommer les produits de la pêche ». Jhm quotidien reviendra, ce mercredi 24 août, sur les conséquences pour les pêcheurs et les acteurs économiques.

Nicolas Corté

n.corte@jhm.fr

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