CVB 52 HM : un travail rémunérateur
Le Chaumont VB 52 Haute-Marne savait à quoi s’attendre en accueillant Tourcoing, samedi soir. Avec un droit à l’erreur réduit, les Cévébistes ont cependant apporté la réponse attendue aux interrogations nées de leurs défaites face à Paris et Nice. Une victoire (3-1) qui les relance dans la course à l’Europe.
Après une phase aller sans la moindre victoire sur ses rivaux directs de haut de tableau, le Chaumont VB 52 Haute-Marne continue de rétablir l’équilibre depuis la nouvelle année. Après leur nette victoire à Narbonne (0-3, le 30 janvier), les Cévébistes ont remis le couvert, samedi soir, dans leur salle Jean-Masson, face à Tourcoing cette fois, et s’offrent de nouveau trois nouveaux points précieux (victoire 3-1) dans la course à l’Europe.
De quoi nourrir encore plus de regrets après les faux-pas des dernières semaines face à Paris et à Nice, même si l’opération comptable reste satisfaisante après cette 22e journée et une actuelle cinquième place, à deux petites longueurs seulement de l’étonnant promu cambrésien (3e). Mais pour les Haut-Marnais, la période décisive ne fait que débuter, alors que Tours (le 5 mars), Cannes (le 10 mars), Montpellier (le 13 mars) et Cambrai (le 20 mars) s’annoncent de l’autre côté du filet du CVB 52 les jours prochains. « C’est mieux comme ça, assurait le manager général Jiri Cerha avant ce ce week-end. En battant nos principaux adversaires, on est sûr d’avancer au classement. »
Une philosophie que les joueurs sur le terrain ont bien intégrée, même si ces derniers ont mis du temps à trouver la bonne carburation samedi soir : le temps d’être menés “15-23” dans le set initial par des Tourquennois incisifs au service et en contre-attaques. La solution est finalement venue par une remodélisation de la ligne de réception locale, et l’entrée en jeu réussie du Bulgare Georgi Petrov, à la place d’un Steven Marshall pas dans son assiette, de manière assez inhabituelle. En revenant à “22-24” dans ce premier acte, le CVB 52 a tout de même perdu le gain de la manche… mais pas son temps.
Une belle réponse
En se mettant en ordre de marche et en parvenant à faire douter la réception tourquennoise, Raphaël Corre et ses coéquipiers ont fait le plus dur. Devenu difficile pour le petit passeur argentin de profiter de son arme favorite avec les centraux (lire le fait du match), Tourcoing devenait une proie plus facile à débusquer.
D’autant que de l’autre côté du filet, le duo “ McDonnell/Alonso”, lui, brillait, que Jesus Herrera retrouvait son “bras”, et que le jeune Georgi Petrov, épargné par les serveurs ad-verses qui s’échignaient à mitrailler un Osniel Mergarejo de plus en plus fiable, se faisait plaisir à l’attaque. Face à un adversaire qui peinait à relever la tête, bousculé par quelques “envolées orales” de leur entraîneur Mauricio Paes sans effet, les Haut-Marnais menaient la danse avec efficacité.
Une belle réponse finalement aux désillusions successives parisienne et niçoise, mais qui ne suffira pas aux ambitions cévébistes annoncées. La prochaine étape se disputera à Tours, face à une équipe actuellement en difficulté, à qui il ne faudra pas laisser la moindre occasion de se rebeller. Les journées passent et le challenge ne cesse de se corser.
Laurent Génin