Covid : le CVB fait sans douches, ni vestiaires !
Au Chaumont VB 52 Haute-Marne, aucune dérogation ne sera demandée auprès des instances préfectorales. Dans la salle Jean-Masson, les équipes, pour les matches comme pour les entraînements, arrivent en tenue ou se changent dans la salle, puis repartent sans passer par la “case vestiaire”.
C’est la règle depuis la reprise ! Au Chaumont VB 52 Haute-Marne et dans sa salle Jean-Masson, la “case vestiaire” n’existe plus ! Pour les amateurs comme pour les professionnels, la règle est la même. Et ce ne sont pas les nouvelles consignes sanitaires dictées par la Préfecture qui vont donc bouleverser la donne. « On a déjà instauré cette interdiction de vestiaires depuis le début du mois et la reprise, confirme d’ailleurs l’un des entraîneurs du club, Ludovic Kupiec. Au CVB 52, nous avons une double problématique : avec deux vestiaires seulement partagés par toutes les formations de toutes les catégories d’âge, nous devions minimiser les risques, des plus jeunes aux seniors, en évitant d’impliquer, en plus, le groupe “pro”. »
Une formule qui a visiblement du bon, puisque depuis la reprise (le 10 août dernier), l’équipe fanion cévébiste qui évolue en Ligue A et dont les membres, joueurs et staff, se font tester régulièrement, n’ont jamais enregistré un seul cas positif au Covid-19.
Chacun sa partie de tribune
Pour les amateurs, les dirigeants chaumontais ont mis au point une technique originale puisque chaque équipe de chaque catégorie à une partie de la tribune dédiée. « En fait, on a découpé la grande tribune en plusieurs secteurs, précise encore Ludovic Kupiec. Et chaque formation, à son arrivée dans la salle, rejoint son “carré de tribune” pour y déposer les affaires et, si besoin, se mettre en tenue. »
Pour les professionnels, paradoxalement, la situation est moins problématique. « Les équipes visiteuses sont généralement logées dans un hôtel de la ville, rappelle le président cévébiste Bruno Soirfeck. Dès lors, dès la fin du match, les joueurs regagnent leurs chambres pour se doucher. Quant à nos garçons, ils retournent chez eux après le coup de sifflet final. »
D’autant plus que les soirées partenaires qui suivent la rencontre ne peuvent plus recevoir la visite des acteurs du soir, puisque seules 30 personnes sont autorisées à rejoindre la réunion d’après-match. « On privilégie donc nos partenaires », conclut Bruno Soirfeck.
L. G.