Course de la Forgeronne : Eurville aime les défis
Les coureurs ont des fourmis dans les jambes et c’est rien de le dire !
Avec le confinement, puis les annulations en chaîne des différents événements sportifs, les organisateurs de la première édition de La Forgeronne ont pu en avoir la confirmation : des 400 dossards mis à disposition, il n’en reste pas un seul. « Cela a eu du mal à décoller, mais une fois que c’est parti, on a croulé sous les demandes », se réjouit Rémy Satta, le trésorier d’Eurville-Bienville Trail 52.
Malgré les contraintes drastiques imposées par la crise sanitaire et la recrudescence de vas de Covid-19, tous ont donc choisi de venir se dégourdir les jambes, en plein air… et donc en liberté ! Pour le 11 km, accessible à tous, le départ sera donné à 9 h ce matin, et une demi-heure plus tard pour le 18 km. Les favoris ne manqueront pas, sur ces deux distances.
Scrutés de toutes parts au sujet de l’organisation et du respect scrupuleux des mesures sanitaires, les bénévoles de La Forgeronne ont poussé le bouchon plus loin dans leur défi. « Nous avons mis en place une charte éco-responsable », indique Eric Claudé, le secrétaire d’EB Trail 52.
Une course vraiment nature !
Pas une appellation à la va-vite. Les organisateurs ont prévu une course nature, dans toutes ses composantes. Les rubalises en plastique ? Remplacées par un produit semblable, mais fait à base de maïs et donc biodégradable « au cas où certaines soient arrachées et perdues dans la nature ». Quant aux bombes de peinture, elles ont cédé leur place à des bombes de craie et à de la sciure, pour le marquage. Des gestes écologiques qui s’accompagnent également de la suppression des gobelets en plastique. « Chaque coureur recevra, en cadeau d’accueil, un gobelet pliable, réutilisable, ce qui permettra de réduire la production de déchets », note Rémy Satta.
La Forgeronne se sait attendue au tournant aujourd’hui. Mais elle a également pleinement conscience que si elle relève le défi, d’autres épreuves pourraient alors tenter la même aventure dans les semaines à venir.
Delphine Catalifaud
d.catalifaud@jhm.fr