Coupe du monde de rugby : les règles de base
La coupe du monde de rugby a débuté le 8 septembre dernier dans l’Hexagone, avec le match d’ouverture entre la France et la Nouvelle-Zélande. Par rapport à d’autres disciplines sportives, le “ballon ovale” a comme particularité d’avoir beaucoup de règles dont certaines peu évidentes à décrypter : petite remise à niveau pour les novices.
Comment se compose une équipe de rugby ?
Le rugby est un sport qui se joue avec deux équipes de quinze joueurs auxquels viennent s’ajouter les sept remplaçants. Pour faire simple : une équipe est composée de huit avants, qui forment le “pack”, et de sept arrières, où l’on retrouve le demi d’ouverture et le demi de mêlée chargés de diriger et d’orchestrer le jeu. Les avants, affectueusement appelés les “gros”, ont pour mission d’assurer la conquête et ainsi de lancer le jeu de leur équipe.
Les passes se font vers l’arrière
La particularité du rugby est que les joueurs ont l’obligation d’effectuer des passes vers l’arrière, sous peine de sanctions : c’est la règle de base. Le seul cas où ils sont autorisés à jouer vers l’avant, c’est en tapant le ballon au pied.
Ruck, mêlée, maul : quésaco ?
Que serait le rugby sans la mêlée. Elle regroupe les huit avants de chaque équipe. Les deux formations poussent pour gagner la possession du ballon qui est introduit au milieu. La mêlée est une phase de jeu qui sanctionne une faute mineure (comme un en-avant) ou un arrêt de jeu.
Le mot “ruck” est employé lorsqu’un ou plusieurs joueurs de chaque équipe sur leurs pieds entourent le ballon au sol. Lors de cette phase de jeu, les joueurs ne doivent pas jouer le ballon à la main dans le “ruck”, ils doivent utiliser leurs pieds pour déplacer le ballon, talonner ou enjamber le ballon qui peut ensuite être ramassé. Le jeu se poursuit tant que les joueurs ne commettent pas de faute.
On parle de “maul” quand le porteur du ballon est saisi par un ou plusieurs adversaires et qu’un ou plusieurs coéquipiers du porteur du ballon se lient à ce dernier. A noter qu’un maul implique au moins trois joueurs et le ballon ne doit pas être au sol.
Les points au rugby
Un essai est inscrit lorsqu’un joueur franchit la ligne d’en-but adverse, au niveau des perches, et aplatit le ballon au sol. Un essai rapporte cinq points et peut être transformé. Le buteur de l’équipe se saisit alors du ballon, le pose et doit l’envoyer entre les poteaux. La position du tir dépend d’où l’essai a été marqué. Si le ballon passe entre les poteaux, alors deux points de plus sont inscrits. On parle d’essai de pénalité (sept points), lorsque l’arbitre estime que les défenseurs adverses ont commis une faute qui a empêché un essai d’être inscrit.
Les rugbymen peuvent également inscrire des points grâce à une pénalité ou un drop qui rapportent trois points chacun.
La pénalité arrive après une faute adverse et le buteur de l’équipe effectue alors la même chose que lors de la transformation dans un délai de soixante secondes.
Concernant le drop, il se déroule au milieu d’une action quand un joueur tape le ballon au pied, en demi-volée (juste après le rebond) entre les perches.
Carton jaune, carton rouge… comment ça marche ?
Carton jaune (exclusion temporaire). Au rugby, le carton jaune est synonyme d’exclusion temporaire et de gros désavantages pour une équipe. Si l’arbitre sort un carton jaune à l’encontre d’un joueur, ce dernier va devoir rejoindre le banc et laisser ses équipiers à quatorze pendant dix minutes.
Carton rouge (exclusion définitive). Le carton rouge est synonyme d’expulsion définitive de l’un des joueurs. Lorsque l’arbitre sort un carton rouge, il va surtout évaluer le niveau de dangerosité et d’intentionnalité de la faute.
Le bunker. Pour cette coupe du monde, il existe une nouvelle règle dite le “bunker”, qui permet de transformer un carton jaune en rouge après intervention de la vidéo, tout en laissant le jeu reprendre.
Romain Randoing