Conseillère numérique : le service poursuit son développement
La réunion était prévue de longue date mais plusieurs fois reportée : le Comité de pilotage (Copil) du service de conseillère numérique s’est réuni mardi 5 mars, à la salle polyvalente.
Cette réunion s’est déroulée sous la présidence de Patrice Audonnet, bénévole à l’association Familles rurales, Eliane Deblaize, vice-présidente de Familles rurales 52, Louis Cartier, responsable de secteur de la Fédération 52, Catherine Théret, conseillère numérique, ainsi qu’une dizaine de maires des communes adhérentes au service.
Louis Cartier a pris la parole pour s’expliquer sur le retard pris quant à la réunion du Copil. Il a rappelé qu’il avait été nécessaire de changer de configuration puisque c’est la fédération qui est désormais l’employeur de la conseillère numérique. Poursuivant son intervention, le responsable de secteur a indiqué que, conformément à la décision prise préalablement, la cotisation avait été maintenue à 2 € par habitants. Il a également souligné que ce service a permis à plus de 200 personnes de s’approprier les nouveaux usages des services numériques, dont 60 % à plusieurs reprises. Néanmoins il y a encore des efforts à fournir car certains réfractaires sont toujours hésitants ; dans cette optique, Louis Cartier a proposé d’organiser des réunions ouvertes à tous sous forme de café-débat.
De plus en plus comme une nécessité
Au cours de la discussion, qui a été très riche en échanges, il est apparu que parfois il suffit de peu de chose pour que les bénéficiaires s’approprient les services de la conseillère numérique. C’est ainsi qu’il a été constaté qu’il a suffi de mettre des ordinateurs à disposition pour que des bénéficiaires éloignés du numérique puissent ou comptent s’équiper, ce qui les a mis en confiance. Comme l’a expliqué Catherine Théret, « plusieurs personnes ont pris contact : pour l’une, remplir son formulaire de recensement, pour d’autres, procéder aux déclarations d’armes ». Pour la conseillère, l’important n’est pas de faire à leur place mais de leur expliquer la démarche. Il s’agit de les accompagner tout au long de la procédure.
Les finances, le nerf de la guerre
Comme l’a rappelé Louis Cartier, il avait été prévu qu’un point financier serait fait en fin de parcours. Or, il s’avère que, jusqu’à l’automne dernier, c’est la commune de Sommevoire qui avait assumé les charges salariales qui, semble-t-il avaient été sous-estimées, créant ainsi un supplément de charges pour la commune de l’ordre de 4 000 €. Afin de régulariser cette situation, il a été proposé de reverser dès maintenant 2 500 € à Sommevoire et de dispenser Sommevoire de cotisations afin que disparaisse ce reste à charge. Eric Krezel, maire de Ceffonds, s’est inscrit en faux sur cette proposition préférant que Sommevoire maintienne ses cotisations et qu’un remboursement se fasse annuellement. La décision finale reste à prendre.
En conclusion de la réunion, Louis Cartier a présenté le projet de convention qui liera les communes adhérentes au service de conseillère numérique à la fédération Familles rurales et à l’intérieur de laquelle il sera précisé le mode de gestion des sommes dues à Sommevoire.