Conseil municipal : vent contrarié pour les éoliennes
Lundi 26 février se tenait une réunion du conseil municipal, en présence de onze conseillers, sous la présidence du maire, Laurent Hasselberger.
Le sujet qui a le plus animé les débats a été l’éolien. Cette énergie qui faisait l’unanimité il y a quelques années n’a plus le vent en poupe…
Zone d’accélération des énergies renouvelables : le maire a fait lecture de la concertation publique, organisée du 18 au 21 décembre, pour l’éolien, le photovoltaïque, hydroélectricité et géothermie. Le dossier le plus critique a été celui de l’implantation de machines d’éoliennes. Il a été question du devenir des riches paysages haut-marnais. A ceci s’ajoute le côté économique : a été souligné le manque de transparence de ces sociétés comme du côté des élus décideurs. A aussi été pointée la rentabilité réelle hors les taxes versées par les consommateurs d’électricité. A tout cela s’ajoute le coût du démantèlement (caution de 60 000 € pour la société exploitante mais un coût de remise en état pour le propriétaire du terrain de plus de 400 000 €). Le maire a donné son avis : « La forêt étant devenue difficilement gérable avec le changement climatique, il faut assurer à la commune d’autres revenus ». Le vote sur ce dossier n’a obtenu que huit voix.
Dans la continuité, la demande d’une nouvelle société pour une implantation d’une zone éolienne sur le territoire communale en direction de Rochefort-sur-la-Côte a été rejetée.
Concernant le parc éolien de Cirey-lès-Mareilles et Mareilles, composé de six aérogénérateurs et de deux postes de livraison, le conseil municipal a considéré qu’il n’a pas à s’impliquer dans des décisions d’autres communes et a ainsi dit « respecter le choix et laisser la responsabilité à ces communes ».
Bâtiment vétuste : les élus ont abordé le dossier de la maison “Champenois”, 13, rue du Moulin, dont l’Etat est responsable curateur de la société vacante suite au décès du propriétaire, celui-ci ne prenant pas en charge l’entretien du bien. Face au péril que représente cette maison en ruine et aux infiltrations qu’elle provoque, la commune va être obligée de faire effectuer à sa charge les travaux de réfection de la toiture.
Réhabilitation du bâtiment de l’ancienne école maternelle, 45, avenue de Verdun : l’immeuble va changer de destination avec la création d’un restaurant. L’attribution du marché a été entérinée pour dix lots sur onze pour un montant de près de 369 000 € HT, le lot serrurerie et auvent étant déclaré infructueux, il a été relancé.
Aires de jeux : le projet d’achat et d’installation de structure de jeux extérieurs pour jeunes enfants (une aire au quartier de Roches et une à Bettaincourt) a été acté pour près de 26 000 € HT.