Conseil municipal : un plan d’exploitation forestière qui ne déclenche guère l’enthousiasme
Jeudi 7 mars, deux représentants de l’Office national des forêts (ONF) ont présenté le projet d’aménagement de la forêt communale pour la période 2024-2043. Ces plans d’aménagement, qui étaient autrefois de quinze ans, prévoient désormais l’exploitation forestière sur une durée de 20 ans.
La présentation de ce nouveau plan d’aménagement n’a pas suscité l’enthousiasme. « La production de la forêt sur les années à venir sera limitée à de la perche en raison des suites de la tempête de 1999. La repousse actuelle est au stade de l’éclaircie et de la sélection. On ne peut envisager la vente de bois d’œuvre à moyen terme. J’en profite pour souligner que l’année 2022 a été exceptionnelle en matière de vente. Il faudra également envisager des plantations qui devront résister à la sécheresse et aux dégâts du gibier et il faudrait donc clôturer mais à quel prix ? », a commenté le maire, Bernard Guy.
Le conseil municipal a accepté le projet d’aménagement présenté, ajoutant toutefois que les travaux d’investissement seront subordonnés à des aides permettant le financement des opérations. Par ailleurs, un avenant portait sur la maîtrise d’œuvre pour les travaux de rénovation thermique, de mise aux normes d’accessibilité et de sécurité incendie de la mairie. Après affectation des lots, le maître d’œuvre a arrêté sa rémunération à 47 831,26 €, ce qui a été accepté par le conseil municipal.
Une enquête publique porte sur les incidences environnementales du projet éolien sur les communes de Cirey-lès-Mareilles et Mareilles. Le conseil a considéré que ce projet ne peut apporter de nuisances sur Saint-Blin, entre autres, dans le domaine visuel et auditif, en raison de la fibre qui devient le mode de transmission essentiel pour l’informatique, la télévision.
Les élus saint-blinois ont décidé de fermer le poste d’adjoint administratif principal de 1ère classe pour le remplacer par le poste de rédacteur, cadre B.
Enfin, le maire a été autorisé à signer une convention avec un habitant pour la mise à sa disposition de parcelles communales afin d’y réaliser un potager à titre non lucratif.