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Confirmation attendue pour Mélanie Clément

Dimanche 6 juin, à Budapest (Hongrie), Mélanie Clément dispute les Mondiaux, en moins de 48 kg. Médaillée de bronze lors des championnats d’Europe, à Lisbonne, en avril dernier, la sociétaire de Marnaval a envie de confirmer, d’autant qu’elle voit plus loin que la Hongrie…

Non sélectionnée pour les Jeux olympiques de Tokyo, en août, au profit de Shirine Boukli, en moins de 48 kg, la Baralbine Mélanie Clément, licenciée à Marnaval, a eu une incroyable force de caractère pour surmonter sa légitime déception et, dans la foulée, monter sur le podium, lors des championnats d’Europe, à Lisbonne, en avril dernier. Une médaille de bronze, la première en individuel sur la scène internationale, qui a redonné du baume au cœur à la Française, soucieuse de monter à nouveau sur la “boîte”, lors des Mondiaux de Budapest, en Hongrie, demain. Une motivation et un appétit retrouvés qui pourraient pousser Mélanie Clément à regarder vers Paris 2024.

Le Journal de la Haute-Marne : L’équipe de France a fait un stage commando, à Collioure (Pyrénées Orientales) durant une semaine. Qu’est-ce qui a été le plus difficile : la descente en tyrolienne ou sauter d’une falaise dans une eau à douze degrés ?
Mélanie Clément :
« Le saut ! Je ne suis pas fan de la hauteur et de l’eau et là, les deux étaient réunis ! La tyrolienne, cela a été différent. C’est vrai que l’on est dans le vide, mais on est accroché et j’ai réussi à me motiver. »

JHM : Comment avez-vous vécu ce stage ?
M. C. :
« C’était un bon stage, différent de ceux que l’on peut faire, mais qui sont uniquement axés sur le judo. Là, il y avait des activités que l’on n’a pas l’habitude de faire. Il y avait un bon groupe. On a kiffé notre semaine ! C’était une bonne manière de couper avec ce que l’on fait habituellement. »

JHM : Toutes ces activités montrent que votre blessure à l’épaule, contractée à Lisbonne le 16 avril dernier, n’est plus qu’un mauvais souvenir, non ?
M. C. :
« J’ai encore des douleurs. Je fais avec. Je fais attention lors des séances. Depuis ma fracture à une côte, en octobre, j’ai l’habitude de faire avec les douleurs de mon corps. »

JHM : Comment vous sentez-vous ?
M. C. :
« On a fait une bonne préparation. Depuis un mois, on a pas mal chargé. Le corps est fatigué, mais c’est normal. Désormais, il faut penser à “refaire du jus”, pour être prête le 6 juin. »

« Paris 2024 en ligne de mire ! »

JHM : Quel va-t-être votre programme d’ici le 6 juin, jour de votre compétition ?
M. C. :
« On va faire des séances plus courtes, plus dynamiques. Il faut garder le contact avec le kimono, mais comme je l’ai dit, depuis un mois, on travaille dur et cela a bien fatigué le corps. En fait, je vais faire un peu comme j’ai envie et comme je le sens. Le but est d’être apte le 6 juin. »

JHM : Quel est votre objectif lors de ces Mondiaux ?
M. C. :
« Comme à chaque fois : aller chercher la médaille. J’ai décroché le bronze lors des championnats d’Europe, ce serait bien de faire la même chose sur les Mondiaux. »

JHM : Comment vivez-vous la situation sanitaire et les “bulles” mises en place avant chaque compétition ?
M. C. :
« On s’y fait. Cela fait un an que c’est comme ça. Lors de la première compétition, cela a fait un peu bizarre, mais personnellement, je veux voir le côté positif de la situation. En effet, je fais le vide, je suis dans ma bulle et je peux faire ce que je veux : regarder la télé, écouter de la musique et me reposer. En fait, j’aime ces moments un peu seule. »

JHM : Est-ce votre dernière grande compétition avant de prendre du recul et de penser à votre vie familiale de jeune mariée ?
M. C. :
« Je ne pense pas que ce soit la dernière… La dernière de cette olympiade, c’est sûr. Pour le reste, peut-être que cela va changer. Je vais prendre le temps, mais il n’est pas impossible que j’ai Paris 2024 en ligne de mire ! Ce serait un nouveau challenge. Une médaille où pas lors des Mondiaux ne serait pas pour autant une finalité ou un tremplin. Je vais prendre l’été pour réfléchir. »
Propos recueillis par Yves Tainturier

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