Concert d’Ibrahim Maalouf : l’inoubliable moment d’émotion pour la marraine d’une des jeunes trompettistes
Élève du Conservatoire de musique, Lily Chef a joué, à Palestra, avec Ibrahim Maalouf devant celle qu’il l’a fait aimer la musique, sa marraine Céline Cottet. Un moment d’émotion pour elles.
Accompagnés de leur professeur Audrey Fertier, trois élèves du Conservatoire de musique de Chaumont, Lily Chef (15 ans), Camille Ragot (16 ans) et Jean Vincent (34 ans) ont joué, samedi 16 décembre, au concert d’Ibrahim Maalouf à Palestra. Cela a été un moment particulier pour la benjamine du groupe.
Cette dernière a joué devant sa marraine venue de Langres, Céline Cottet, musicienne elle-même. C’est grâce à cette dernière que la lycéenne a décidé d’intégrer le Conservatoire de musique de Chaumont. « Lily avait déjà pu me voir dans plusieurs concerts, mais c’est lorsque j’ai joué à mon mariage qu’elle a eu le déclic de se lancer dans la musique », raconte Céline Cottet.
Des larmes versées
Comment la marraine de Lily a-t-elle appris la participation de sa filleule au concert de Maalouf ? « Cet après-midi, mon amie Lucy m’a dit que ma filleule allait se produire avec ses camarades à Palestra. Pendant toute la semaine, sa mère a essayé de le cacher pour me faire la surprise. C’est par jhm quotidien que je l’ai su ».
« Lorsqu’elle est montée sur scène, je n’ai pas pu me retenir. J’ai versé quelques larmes, car je suis fière d’elle et du parcours qu’elle a accompli. Je suis très heureuse qu’elle ait pu jouer avec un artiste mondialement connu. Le morceau que j’ai préféré est l’un des morceaux qu’elle a joué avec ses camarades, Ibrahim Maalouf et ses musiciens, Zajal », explique-t-elle avec émotion.
Comme ses camarades, Lily Chef a pu jouer avec l’instrument qu’a créé le père d’Ibrahim Maalouf, la trompette à quatre pistons. « C’est une chance d’avoir pu découvrir cet instrument avec quatre pistons. On avait juste fait une répétition avec les musiciens. Cette soirée était pour moi très impressionnante ! », a raconté Lily Chef. Aux anges.
Corentin Gouriou