Comment fuguer d’un train
Lola Thiebaut raconte son périple entre Saint-Dizier et Reims.
« Tout à coup, le train s’est arrêté à Haussignémont, un arrêt qui n’était pas prévu. Après plusieurs minutes, le train ne redémarrait pas, personne ne nous disait ce qu’il se passait. Après plusieurs longues minutes, tout le monde commençait à s’affoler et à chercher le personnel de la SNCF. Lorsque nous avons réussi à trouver quelqu’un, on nous a dit que ce n’était rien. (…) Après plus d’une heure et demie d’attente, toujours personne. Tous les usagers étaient énervés certains habitaient sur place et ne demandaient qu’à sortir pour rentrer chez eux. Le personnel a refusé à plusieurs reprises, disant qu’il n’était pas possible d’ouvrir les portes.
Après presque deux heures d’attente, une dame excédée a réussi à entrouvrir les portes du train. Elle, moi et un homme sont sortis car nous n’en pouvions plus d’attendre et que nous avions des rendez-vous importants. Nous nous sommes rendus compte que les employés étaient à l’arrière du train dehors, en train de discuter. Je me suis donc retrouvée à fuguer du train en courant et à escalader des clôtures car la gare n’est plus en service… et j’ai fini le trajet en voiture avec des amis. »
