Comment ça marche : Le recyclage du verre
Des dizaines de tonnes de bouteilles de verre sont chaque année recyclées. L’apport volontaire fonctionne bien. Il est même né dans un petit village haut-marnais. On vous dit tout…
Avec les fêtes de fin d’année, il y a fort à parier que les bennes à verre vont se remplir. Traditionnellement, c’est une période de l’année où la consommation d’alcool augmente. Et logiquement, les bouteilles de verre sont plus nombreuses aussi. C’est donc le moment idéal pour évoquer ce que devient le verre, qui est un matériau intégralement valorisable, à l’infini. Le recyclage du verre par le biais de l’apport volontaire a remplacé le système de consignes qui permettait aux consommateurs d’être remboursés en ramenant le verre dans une machine automatique. Laquelle leur redonnait quelques centimes en échange de ce bon geste. L’apport volontaire du verre est né en 1974, en Haute-Marne, dans le petit village d’Autreville-sur-la-Renne, grâce à une heureuse initiative d’André Potherat. L’argent obtenu suite à la revente du verre a alors été reversé au profit de la Ligue contre le cancer. Historiquement, c’est ainsi qu’a commencé l’aventure…
De l’argent pour la Ligue
Aujourd’hui, plus personne ne se pose de questions et le pli est pris d’aller régulièrement à la benne à verre. Les prestataires organisent la collecte du verre lorsque les bennes sont pleines. Le verre est ensuite acheminé dans les Vosges pour y être recyclé. Les volumes collectés sont constants et auraient même tendance à diminuer. Cela ne signifie pas pour autant que les Haut-Marnais sont laxistes ! C’est plutôt du côté des fabricants que se trouve l’explication : les bouteilles sont de moins en moins lourdes, pour réduire les coûts.
Pour l’année 2018, quelque 7 038 tonnes ont été collectées en Haute-Marne. Ce qui a rapporté 310 000 € entre la revente du verre et le soutien versé par l’éco-organisme.
Une partie de l’argent collecté est toujours reversée au profit de la Ligue contre le cancer. Cette année, un chèque de 12 000 € a été remis à l’association par le Syndicat départemental d’énergie et des déchets (SDED) 52.
S. C. S.