Collège Anne-Frank : les élèves de 5e un peu plus près des étoiles
VIE SCOLAIRE. Pendant trois jours, les classes de 5e du collège Anne-Frank ont participé à des animations sur l’astronomie, préparées par un groupe d’étudiants de l’Université Cergy-Pontoise. Une manière participative et ludique de mémoriser le fonctionnement de notre système solaire.
« Il y a aussi Pluton, mais ce n’est plus une planète maintenant. » Entre connaissances déjà acquises et l’envie d’en apprendre davantage, l’intérêt des élèves de 5e pour l’astronomie est réel. De lundi à mercredi, les trois classes de ce niveau du collège Anne-Frank (ainsi que les CM2 de Jean-de-la-Fontaine) ont participé à des ateliers sur cette thématique, proposés par quatre étudiants de l’Université de Cergy-Pontoise, et leur enseignant-chercheur, Gilles Rémy. Le grand public était également convié, le lundi soir.
Ce projet commence à devenir un rituel à l’établissement scolaire : « L’univers est dans leur programme. Mais de cette façon, comme le fait de pouvoir se mettre à la place du soleil, les élèves regardent, observent, réfléchissent, se posent plus de questions… C’est encore plus captivant venant de personnes dont c’est la passion, le métier », explique Chloé Alder, professeure de SVT. « C’est aussi un moyen de leur rendre plus accessible la culture. »
Cheminement
Ce mercredi matin, l’enseignante se trouve en salle informatique, avec Gilles Rémy. Les enfants installés devant leur ordinateur utilisent Stellarium, un logiciel de simulation. « Alors, tu vas changer la date et revenir le 11 août 1999, à 12 h 30. Voilà, c’est bon. Et maintenant, tu vois ce qu’il se passe ? » A travers ces explications, l’enseignant universitaire fait reproduire l’éclipse totale du soleil d’il y a 24 ans.
Salle d’expression, un tapis est dressé au sol. Il s’agit d’un planétaire, le même que celui réalisé un an plus tôt dans la cour et toujours en place. A l’intérieur, les deux étudiantes en licence de Physique proposent des exercices de mouvement : « Chacun se positionne sur une orbite. A chaque fois que je tape dans mes mains, vous avancez d’un cercle. » L’objectif est de leur faire réaliser que chaque planète (en l’occurrence Mercure, Vénus et Terre) met une durée différente pour tourner autour du soleil.
Dans le planétarium gonflable – troisième et ultime étape du parcours – les deux autres étudiants cergy-pontains diffusent les constellations, et évoquent les planètes à tour de rôle. « Ils ont déjà de très bonnes bases », souligne Erwan, qui conclut l’atelier en faisant revivre l’éclipse de 1999 dans cette sorte d’igloo gonflable.
Pour aller encore plus loin, un projet de voyage à l’Université de Cergy-Pontoise est dans les cartons. Affaire à suivre.
Louis Vanthournout