Christophe Leclerc, le taï-chi dans l’âme
Christophe Leclerc est, depuis 2006, l’enseignant référent en taï-chi chuan à Langres. Passionné, désireux de transmettre et son savoir et instructeur fédéral consacré, il connaît un succès croissant avec le club langrois, qui compte toujours plus d’adhérents.
A Langres, le taï-chi chuan, du nom de cet art martial chinois volontiers utilisé dans un cadre d’apaisement et de relaxation, a su créer une dynamique. Qui n’a d’ailleurs pas échappé à la fédération française de… karaté. C’est une des particularités en France : faute de structure fédérale dédiée depuis sa dissolution, la gestion des clubs de taï-chi chuan a été confiée par le ministère des Sports à la fédé de karaté. Qui ne fait pas preuve d’un zèle considérable pour assumer cette mission… Mais le Taï-chi chuan langrois, riche de 80 adhérents, fait figure d’exception. Sa réussite a attiré l’attention fédérale, ce qui devrait lui permettre d’encore progresser.
Ce succès, le club lingon le doit en particulier à son enseignant : Christophe Leclerc. Co-fondateur de l’association sportive en 2008, l’homme de 52 ans enseigne depuis 2006 l’art martial chinois à Langres. Il a, depuis essaimé dans tout le département, en co-fondant le club Jing Tao à Chaumont (de 2012 à 2016), puis celui du Taiji Val d’Ornel à Saint-Dizier (de 2017 à 2020). Il est également le créateur des Rencontres départementales des arts énergétiques et martiaux chinois.
Ceinture noire 3e duan depuis le 22 décembre 2020, et reconnu comme instructeur fédéral depuis la même date, il n’a eu de cesse de se perfectionner pour proposer un enseignement toujours plus complet à ses ouailles. Ayant suivi de nombreux stages auprès des plus grands — comme Maître Yuan Hon Haï, Maître James Kou, ou encore directement auprès des moines de Shaolin (à trois reprises) —, Christophe Leclerc fut plus particulièrement le disciple de Yannick Costanza, fondateur de l’école Adtao à Nancy. Il a, au fil des années, développé un réseau dont il fait profiter Langres. L’un de ses maîtres de stage, Thierry Alibert était, par exemple, à Langres, le week-end dernier pour deux jours spéciaux d’apprentissage auprès des adhérents du Taï-chi chuan langrois.
Nicolas Corté