Choisir son sapin de Noël… et le conserver le plus longtemps possible
La plupart des familles font leur sapin de Noël le premier week-end de décembre. Quelle variété de sapin choisir ? Comment le conserver le plus longtemps possible ? Suivez le guide !
Le décompte de l’Avent a officiellement commencé le 1er décembre. Et depuis, la grande question est… Quand faire le sapin ? La plupart des familles le font le premier week-end de décembre. Aujourd’hui et demain, ce sera le grand rush pour les vendeurs. « Mais on en vend jusqu’à Noël et parfois même au-delà pour les vacanciers qui arrivent juste après », détaille Pascal Thenail, en charge des sapins au Comptoir du Jardinier, à Villiers-le-Sec.
Il existe plusieurs variétés de sapins. Le plus vendu depuis des années est le Nordmann. On le trouve à partir de 80 cm, jusqu’à une hauteur de 3 m environ. « Ce sapin est d’une belle couleur bleutée. Il a un port majestueux et il ne perd pas ses aiguilles. Les branches peuvent avoir tendance à s’affaisser au fil du temps, mais il tient un mois sans soucis, à condition d’être aussi éloigné que possible d’une source de chaleur », précise Pascal Thenail.
Le sapin traditionnel
Deuxième variété proposée à la jardinerie de Villiers-le-Sec, l’épicéa présente l’avantage d’être nettement moins cher à l’achat. C’est aussi LE sapin de Noël traditionnel en France. « Il est très parfumé : ça sent bon le sapin dans toute la maison. Par contre, il perd assez rapidement ses aiguilles. Mieux vaut l’installer dix jours avant Noël », reprend l’expert.
D’un joli ton vert sapin, l’épicéa connaît une croissance rapide comparé au Nordmann. C’est aussi l’un des critères qui en fait baisser le prix. « Si on veut un sapin d’extérieur, c’est pas mal du tout, il tient très bien », ajoute l’expert.
Sur le marché, on trouve d’autres variétés qui ont le vent en poupe en ce début décembre. Originaire d’Amérique du Nord, le Douglas est moins massif, plus aéré, bien vert. Il a un style plus contemporain et urbain. Le Nobilis porte bien son nom : c’est un sapin élégant, aux aiguilles bleutées et douces au toucher avec une jolie forme conique. Il sent bon et se conserve longtemps en prime. Il n’a que des avantages. Bon, il faut tout de même parler de son prix : il se la joue star de Noël !
Pourquoi pas en pot ?
« Nous travaillons avec des sapins locaux, ils viennent des environs de Troyes », observe Émilien Humbert, directeur de la jardinerie de Villiers-le-Sec. Les clients les font déballer afin de vérifier l’esthétique des arbres. « Nous avons aussi des sapins en pots pour ceux qui seraient tentés d’acheter un arbre à replanter », indique Pascal Thenail. Dans ce cas, il faut le laisser le moins longtemps possible à la maison – et à la chaleur -, le choisir petit, et bien songer qu’un épicéa par exemple, mesurera une dizaine de mètres de haut dans quelques années. Plutôt encombrant !
Une fois votre choix arrêté, il vous faudra tout mettre en œuvre pour garder le roi des forêts en pleine santé au minimum jusqu’à Noël, voire plus. « Le plus important est d’éloigner au maximum le sapin des sources de chaleur. On peut apporter de l’eau au pied. On peut aussi le vaporiser, cela augmente l’humidité, en faisant attention aux guirlandes électriques. Ce n’est pas miraculeux, mais cela peut permettre de gagner quelques jours », préconise Pascal Thenail. Le dernier conseil pourrait être d’élaguer les éventuelles branches en trop à la base du tronc.
Sylvie C. Staniszewski