Cheminots retraités : rester actifs ou disparaître
En tenant leur assemblée
générale mercredi 16 mars,
les cheminots retraités FGRCF
ont renoué avec la vie d’avant. Mais pas tout à fait.
La situation de la section joinvilloise de la Fédération générale des retraités des chemins de fer de France et d’Outre-mer reflète la tendance nationale. Michel Muller l’a brièvement évoqué dans son rapport moral en soulignant la tendance de baisse des effectifs qui se poursuit au sein de cette organisation totalement indépendante dont la seule ambition est de défendre les droits des retraités au cas par cas.
En revenant sur les événements qui ont marqué la vie de la section depuis la précédente assemblée générale en septembre 2021, le président a rappelé la disparition de M. Masselin. Un ami auquel l’assemblée a rendu hommage en observant un moment de recueillement. D’où une tendance qui s’est de nouveau aggravée avec un effectif qui est passé du double, il y a quelques années à 45 fin 2018 et à 31 recensés aujourd’hui. Autre constat inquiétant mais qui n’est pas le seul cas dans la vie associative, les candidats pour les postes de pilotage ne se bousculent pas au portillon. La reconduction dans leurs fonctions respectives n’aura été qu’une formalité. Le bureau de la section joinvilloise reste composé de Michel Muller (président), François Stéphan (trésorier) et Réjane Roux (secrétaire). Dans son intervention, José Thillen a rappelé que, sans pilote, une section disparaît. Il a d’ailleurs cité des cas récents dans le département de la Marne. Le président de la section bragarde et successeur de Claude Vittenet à la tête de la région Sud-Champagne est ensuite revenu sur l’actualité au sein de la FGRCF au niveau national et de l’Union Est.