Chaumont : la tournée des services publics en forme de reconnaissance
Dans la soirée du 31 décembre, représentant de la Préfecture et élus de Chaumont ont effectué leur traditionnelle tournée des services publics. Police, gendarmerie, pompiers, Ehpad, résidences seniors, hôpital et clinique, ils ont tous été visités.
La tradition est ainsi. Chaque 31 du mois de décembre, en soirée, représentants de l’Etat et élus de la municipalité effectuent la tournée des services publics de Chaumont. Habituée de ce rendez-vous, Christine Guillemy étaient accompagnée de trois de ses adjoints, Paul Fournié, Céline Brasseur et Thierry Alonso. Sur la première partie des visites, l’Etat était représenté par Maxence Den Heijer, secrétaire général de la Préfecture.
Justement, tout a commencé au commissariat de Chaumont avec le chaleureux accueil du commandant Philippe Boyon. Au détour de la présentation du service, il annoncé des aménagements à venir au niveau de l’accueil pour une meilleure sécurisation et plus grande discrétion. Mais, pour les policiers est la mise en place, depuis 4 h 50, le 1er janvier, d’une évolution de l’enregistrement des mains courantes. Il n’y a pas que le JHM qui change !
Nouveau confort de travail
Désormais, via une tablette et deux applications, les policiers peuvent saisir les données à l’extérieur, sur le terrain. Selon les premiers ressentis, l’outil est très intuitif et est même équipé d’une cartographie. Il permettra de mieux gérer le personnel puisqu’il n’est plus obligé de rentrer au commissariat pour les dépôts de main courante et favorise donc la présence des forces de l’ordre dans les rues de Chaumont. D’ailleurs, Christine Guillemy les a remerciés pour leur implication : « vous être apprécié de la population. Votre présence et votre proximité sont rassurantes ».
Autre changement dans les mois à venir au niveau de la police : les procurations en cette année d’élections. Les nouveaux formulaires valident le fait que le mandataire n’est plus nécessairement de la même commune que le mandant.
Des nouvelles de la nouvelle gendarmerie
A la gendarmerie où les équipes sont restées sur leur garde, le colonel Eric Luzet a expliqué les craintes durant la nuit de réveillon : les conditions climatiques comme le brouillard qui sont accidentogènes ou les rave-party qui ont pour particularité d’être imprévue.
Mais, il en a aussi profité pour évoquer la nouvelle gendarmerie. Pour des raisons de pénuries de matériaux, elle connaît des retards dans la construction. Pour lui, au lieu de juin 2022 comme prévu, elle sera terminée fin 2022 et opérationnelle début 2023. Une réflexion (avec vote) est entamée pour lui donner un nom mais, déjà, le nom d’Arnaud Beltrame, assassiné en service en 2018, à Carcassonne trouvera une belle place. Christine Guillemy annonce également son intention, le cas échéant, de donner ce nom à la nouvelle rue qui permettra d’accéder à la gendarmerie.
Frédéric Thévenin – f.thevenin@jhm.fr
Pompiers, Samu et urgences, tous sur un pont fragilisé
Si au centre de traitement de l’alerte (CTA) des pompiers, l’activité de ce 31 décembre était raisonnable. A l’autre bout du plateau commun, le centre d’appel du Samu (le 15) était en pleine effervescence. D’ailleurs, les deux entités bénissent ce travail en commun, « en harmonie, en coordination et en complémentarité ».
Ce 31, en lien avec la Covid mais pas seulement, le Samu était débordé par les appels. Là où, durant une journée normale, il reçoit 180 à 200 appels. Il n’était pas encore 20 h que l’équipe a enregistré 350 appels. Le 1er janvier est tout aussi chargé ; ce qui fait dire, à la régulation, qu’un jour, face à cette tension, ils vont passer à côté d’un malade ou d’un accident.
Les raisons principales à cette situation sont la population vieillissante de la Haute-Marne et le manque de médecins traitants. Aussitôt, ce qui se déroule au centre d’appels du Samu se répercute aux urgences de l’hôpital de Chaumont. A 21 h, elles ne désemplissaient pas avec des personnes qui attendaient depuis 10 h du matin. L’absence d’un médecin a totalement déréglé un système déjà très fragile.